Affirmations péremptoires et place du questionnement : où est la science ? (1)

Le 01/10/2023 0

Article du 1er octobre 2023

Je commence une réflexion en deux ou trois livraisons, histoire de ne pas rédiger un seul gros pavé illisible.

Le temps est venu des interrogations, car il n’y a plus d’urgence sanitaire et on doit pouvoir réfléchir tranquillement, en 2023, à ce que nous avons vécu mais aussi à ce que nous vivons encore, parce qu’il suffit de voir les titres des journaux en cette rentrée pour comprendre que rien n’est terminé. Même si les gens disent que pour eux le Covid, c’est fini, pour nos gouvernements et pour Pfizer, rien n’est terminé. C’est un peu comme quand les gens vous disent « Moi, la politique je ne m’en occupe pas » et que vous savez que « la politique », elle, elle s’occupe de ces gens !

 

Un peu de recul avec le rappel de quelques faits que nous avons vécus.

La gestion politique du Covid a été faite de discours qui ne laissaient paradoxalement pas de place au doute et au questionnement. Pourtant, face à une maladie inconnue, on aurait dû commencer par le questionnement, la réserve, le principe de précaution. Mais, non, le questionnement a laissé tout de suite place aux discours péremptoires. Les hypothèses scientifiques ont été priées de s’effacer derrière le Discours de la Science. Comme s’il n’y en avait qu’une et qu’elle savait déjà tout quand elle ne savait rien. Rappel des discours et des faits :

  • Pour une maladie virale de la sphère ORL et pulmonaire, il a d’abord été interdit d’utiliser les antiviraux classiques donnés dans ces cas : « le paracétamol », vous dis-je…
  • Pour une maladie avec des complications possibles à cause de surinfections, il a été interdit de donner des antibiotiques : « le paracétamol », vous dis-je…
  • Pour une maladie virale, il a été demandé de ne surtout pas aller voir son médecin qui aurait pu par hasard vous guérir (« restez chez vous »), mais en cas de complications, d’aller directement aux urgences : trop tard hélas pour beaucoup. Beaucoup trop tard…
  • Des médicaments données à des milliards d’exemplaires depuis des décennies (Hydroxychloroquine et ivermectine) sans effet secondaires se sont vus soudain accusés d’effets secondaires graves (causant soudain des maladies cardiaques) ;
  • On a pour la première fois dans l’histoire de la médecine enfermé chez eux des gens sains, et non les personnes malades ; la Science nous a dit de ne pas aller en forêt, de ne pas boire assis dans de bars mais debout, de ne pas rester immobiles sur les plages (délicieux concept de plage dynamique) ;
  • Un vaccin est apparu, et deux mois après, il était déjà approuvé (voir conclusion) et administrable à toutes les populations adultes ;
  • Pour la première fois, on a recommandé un vaccin aux femmes enceintes, elles qui, « normalement », ne doivent à peu près rien prendre ;
  • Le vaccin sitôt apparu, les autorités de santé comme les praticiens hospitaliers qui parlaient sur les plateaux de télévision, sans autre discours que celui du fabricant ou des journalistes sans aucune formation médicale, répétaient à l’envi que jamais un vaccin n’avait été aussi sûr, qu’il n’y avait aucun effet indésirable à court, moyen, long terme ;
  • Après trois mois, le Ministre de la Santé Véran arrivait à dire qu’on n’avait jamais eu autant de « recul » sur un vaccin, confondant nombre de doses administrées et temps passé depuis le début de la mesure ;
  • Les autorités de santé,  les journalistes, les médecins de plateaux ont affirmé que se vacciner, c’était ne plus pouvoir attraper le Covid ;
  • Les autorités de santé,  les journalistes, les médecins de plateaux ont affirmé que se vacciner c’était ne plus pouvoir transmettre le Covid ;
  • La conséquence était que ne pas se vacciner était un acte incivique ; un comportement de mise en danger d’autrui ;
  • Les autorités ont d’abord affirmé que jamais le fait d’être vacciné ne servirait à trier les personnes pour aller au restaurant, au cinéma ou… au travail ;
  • La suite a été la mise au ban des non-vaccinés : passe sanitaire d’abord, passe vaccinal ensuite ; interdiction de travail pour des catégories de personnes
  • L’Europe a passé des contrats avec les fabricants sans que les gouvernements ni les Parlementaires n’aient accès ni aux clauses du contrat, ni à la composition exacte du vaccin ; les conditions de négociation passant par un canal non prévu (SMS) sont encore inconnues, pour des dizaines de milliards d’euro, entre U. Von der Leyen et Pfizer : UVDL se présente à sa propre succession néanmoins ;
  • Ces contrats dégageaient les entreprises pharmaceutiques de toute responsabilité ou poursuite : les Etats devraient assumer.

J’en oublie certainement… En face de chaque fait, je n’ai pas pris la peine d’apporter la réfutation, elle est désormais évidente pour tout le monde, l’expérience a parlé, le temps a passé, les discours péremptoires se sont avérés faux. La science en a été écornée, la démocratie abimée, les médias discrédités. On a vécu une séquence de distorsion de la vérité qu’il ne faut pas oublier, appuyée sur un Discours de la peur généralisé.

En 2023, le Discours de la Peur est toujours là : cet été a été celui de l’émergence du « super-variant » Pirola, précédé par Eris. « Le virus circule », « Le virus fait sa rentrée », « Le virus est parmi nous », « Il faut avancer la campagne de vaccination », « Il faut vacciner les personnes à risque et les femmes enceintes »….  Pourtant quand on lit les articles sur ces « super variants », on peine désormais à les distinguer du rhume. https://www.lepoint.fr/sante/covid-19-quels-symptomes-provoque-le-supervariant-pirola-01-09-2023-2533660_40.php#11

Fièvre, rhume, maux de tête… et asymptomaticité

Les personnes ayant contracté le variant Pirola peuvent avoir des symptômes ressemblant à une grippe avec une fièvre de 38 °C pendant quelques jours, un rhume sévère et des maux de tête. Mais sa particularité est sa nette asymptomaticité, rendant très compliquée sa détection.

On va vacciner les femmes enceintes contre un rhume souvent asymptomatique ? Le vaccin sert-il à ne pas attraper la maladie ? Non. A ne pas transmettre ? Non. A ne pas faire de forme grave ? Admettons, mais avec Pirola, et tous les autres variants, plus de forme grave. Pourquoi ne pas se poser un peu la question de « Pourquoi on devrait vacciner ? » au lieu de continuer sur « Quand devrait-on vacciner ? Dès octobre ou en novembre ? »

Mais il y a urgence. Elle est du côté des labos. https://www.europe1.fr/economie/biontech-le-vaccin-anti-covid-ne-fait-plus-recette-et-plonge-le-laboratoire-dans-le-rouge-4197867

Au printemps, ils ont réussi à ce que l’Europe ne leur paie qu’à moitié prix… les vaccins commandés et qui ne seraient jamais livrés parce que les armoires européennes sont encore pleines :

https://www.challenges.fr/entreprise/sante-et-pharmacie/covid-19-pfizer-et-biontech-proposent-a-l-ue-de-payer-moitie-prix-les-vaccins-non-utilises_853845.amp

Un sacré coup commercial : je fabrique pas, je livre pas et vous, vous payez que la moitié. Moitié de… 70 millions de doses annulées, quand même !!! On sent que les négociateurs européens ont été bons !

Alors, ces nouveaux variants tombent à pic. Et depuis l’an passé, Pfizer et Moderna ont ensemble augmenté les prix : https://www.letemps.ch/economie/pharmas-medtech/inflexible-prix-vaccin-contre-covid-patron-moderna-accuse-cupidite-bernie

Le vaccin coûte moins de 3 euros à produire. L’Europe l’a payé entre 17 et 23 depuis 2021. Nouveau tarif 2023 : 130 euros… Rappelons qu’il a été développé avec des fonds publics. Ce qui est « drôle », c’est que le gouvernement français nous dit qu’il est gratuit. https://vaccination-info-service.fr/Les-maladies-et-leurs-vaccins/Covid-19

Il doit confondre "Remboursé à 100% par la Sécu", et "gratuit". C’est nous qui payons, nous tous. Comme on a payé 14 milliards d'euros rien que de tests au temps du coûte que coûte.

Si je vous raconte tout cela, c’est en préambule de la suite. Pour attirer l’attention sur le fait que ce qui a été appelé « Discours de la science » sur les vaccins n’a jamais été que le discours de Pfizer sur ses propres produits, et rien d’autre. Dans les premiers mois, personne n’a eu accès à rien de ces essais et quand on a commencé à avoir accès, on a vu les distorsions de ces essais. https://www.capital.fr/entreprises-marches/vaccin-contre-le-covid-19-les-lourdes-accusations-contre-un-laboratoire-sous-traitant-de-pfizer-1419054

Si je vous raconte cela, c’est parce que Pfizer comme source de Vérité sur ses propres produits, il y a mieux. Même France Info est obligé de reconnaître que, oui Pfizer est un habitué des tribunaux :

https://www.francetvinfo.fr/vrai-ou-fake/vrai-oufake-le-laboratoirepfizer-est-il-un-habitue-des-tribunaux_4915643.html

Je ne vais pas vous faire par le détail la somme des condamnations, mais seulement un article de 2009 :

https://www.france24.com/fr/20090903-le-laboratoire-pfizer-ecope-dune-amende-23%C2%A0milliards-dollars-

Extrait :

Les avocats des plaignants au civil ont salué le montant record de l'amende.

"Pfizer a ciblé des pédiatres et des adolescents pour étendre la commercialisation du Geodon", citent-ils à titre d'exemple, alors que "la FDA a validé le Geodon pour une population de 18-65 ans".
"Pfizer a régulièrement versé des commissions à ces médecins pour enfants pour qu'ils fassent des présentations promotionnelles à leurs pairs sur les bienfaits du Geodon", poursuivent les avocats du cabinet Kenney Egan McCafferty & Young, dans un communiqué.

L'accord solde les plaintes au civil et au pénal sur le sujet. Pfizer, et sa filiale concernée Pharmacia & Upjohn Company, va verser 1,3 milliard de dollars pour solder le volet pénal de l'affaire, et 1 milliard supplémentaire pour solder le volet civil.


Le ministère de la Justice a salué cet accord "historique", dont l'amende du volet civil doit être reversée aux réseaux publics de couverture santé comme Medicare et Medicaid.

Si je vous raconte cela, c’est parce que le temps, qui commence à faire son œuvre dans l’émergence de la vérité, vient de permettre à un tribunal italien, celui de L’Aquila, de rendre un verdict d’lllégitimité de la vaccination obligatoire des travailleurs, à la demande d’un plaignant, ce qui explique l’anonymat des parties dates et prix dans la publication du jugement sur ce site de droit du travail italien :

https://olympus.uniurb.it/index.php?option=com_content&view=article&id=30737:tribunale-l-aquila,-sez-lav-,-13-settembre-2023,-n-136-illegittima-la-sospensione-dal-lavoro-per-gli-inadempienti-all-obbligo-di-vaccinazione-e-condanna-al-risarcimento-del-danno-biologico&catid=72&Itemid=138

Tribunale L'Aquila, Sez. Lav., 13 septembre 2023, n° 136 - Suspension illégitime du travail pour ceux qui ne respectent pas l'obligation de vaccination et condamnation à verser des indemnités pour les dommages biologiques.

A titre préliminaire, ce n'est pas la légitimité de la vaccination obligatoire contre le Sars-CoV-2 qui sera appréciée, mais bien la légitimité, dans le cas concret, de la suspension du travail en raison de l'absence de la vaccination obligatoire pour les plus de 50 ans en vertu de l'article 4, quinquies, c. 4, du décret-loi 44/21, objet de la décision dans la présente affaire.

La suite est intéressante, sur les attendus sur lesquels le jugement a été rendu :

En effet, il faut considérer que l'État italien est fondé sur le travail (art. 1 Const.) et que sur celui-ci repose non seulement la dignité professionnelle mais aussi la dignité personnelle de l'être humain qui veut subvenir à ses besoins par ses propres forces (dignité qui constitue une limite infranchissable au caractère obligatoire des traitements sanitaires, comme le vaccin, dans l'art. 32 Const.).
Le revenu du travail constitue en grande partie le revenu de subsistance, sans lequel on tombe dans la déchéance et la dépendance.

 

En effet, la raison évidente pour laquelle le travailleur doit être vacciné est qu'il ne peut pas, sur le lieu de travail, être une source de risque pour ses collègues (ou des tiers particulièrement exposés) ; étant donné que le travailleur non vacciné, contrairement au travailleur vacciné, exposerait les autres personnes avec lesquelles il entre en contact sur le lieu de travail au risque d'infection par le Sars-CoV-2, ce dernier ne doit pas être présent sur le lieu de travail (alors que le travailleur vacciné peut l'être).


Telle est la base et, par conséquent, la limite d'application de ces règles déjà clairement exprimées dans la même : selon l'interprétation littérale, la vaccination obligatoire est celle qui vise à prévenir l'infection (cela est répété dans la règle "prévention", dans le corps et sous l'intitulé).


Qui plus est, il s'agit d'une interprétation imposée par la Constitution, car c'est le seul fondement qui pourrait (mais comme nous l'avons dit, nous n'évaluerons pas la question plus large de la constitutionnalité de la vaccination obligatoire contre le Sars-CoV-2) justifier une discrimination aussi importante.


Ce fondement n'est pas présent dans le cas présent : les vaccinés, rebus sic stantibus, c'est-à-dire avec les médicaments actuellement disponibles pour la population italienne, comme les non-vaccinés, sont infectés et infectent d'autres personnes.


Il n'existe aucune preuve scientifique démontrant que les personnes vaccinées, avec les produits actuellement sur le marché, ne s'infectent pas et n'infectent pas les autres.
Bien plus, la réalité des faits a démontré le contraire.


(…)

Il est rappelé que l'article 4-quater, dl. 44/21 étend l'obligation de vaccination aux personnes de plus de 50 ans "pour la prévention de l'infection" et non pour limiter tout ou partie des conséquences de l'infection.

(…)

On sait que le porte-parole du patron de Pfizer (principal vaccin utilisé en Italie) a déclaré devant le Parlement européen qu'aucune étude n'avait été menée sur la capacité du vaccin à prévenir la contagion, puisque ce n'est pas l'objectif du produit mis en vente, mais plutôt de contrer les effets nocifs de l'infection.

Pour preuve, les indications thérapeutiques figurant sur la notice des vaccins commercialisés - comme le Comirnaty développé par Pfizer - ne précisent pas que l'effet du vaccin est de prévenir l'infection par le Sars-CoV-2, mais de limiter les effets néfastes de la maladie de Covid-19 : Comirnaty est un vaccin utilisé pour la prévention du COVID-19, une maladie causée par le SRAS-CoV-2", précisant en outre que "Comirnaty peut ne pas protéger complètement toutes les personnes qui le reçoivent, et la durée de la protection n'est pas connue" (notice disponible sur le site institutionnel de l'AIFA).


En conclusion, la suspension de travail effectuée par le défendeur pendant la période xxxxxx doit être déclarée illégale avec toutes les conséquences réglementaires et économiques qui en découlent.


Le requérant doit recevoir la rémunération depuis la suspension jusqu'à sa réintégration effective (c'est-à-dire pour la période xxxxxx), quantifiée par le travailleur en € xxxx (voir dossier XXXXX du dossier du requérant), et non contestée par un calcul différent de la part de l'employeur.


Le requérant demande également le paiement de dommages biologiques temporaires pour la période XXXXXX.


Or, la documentation médicale au dossier, datant d'ailleurs de XXXXXX (voir docc.xxxxx fascicolo parte ricorrente) prouve ce dommage lié à la suspension du travail.


En effet, cette suspension, sans aucun fondement à ce qui a été dit, en raison de sa connotation grave tant en termes d'élimination de la source de subsistance qu'en termes discriminatoires par rapport aux collègues qui ont continué à travailler, justifie le stress psychologique grave.


A la lumière de l'article 5, l. 57/01, ce dommage peut être quantifié en € XXXXX.

En guise de conclusion, je vous invite à voir, si vous avez Netflix, Painkiller, série sur les ravages d’un médicament à l’héroïne (opioïde) aux USA depuis la fin des années 1990. On y voir la firme Purdue pharma pousser par toutes les voies un médicament qu’elle sait rendre accro les consommateurs en dissimulant ces effets aux médecins ; on y voit la FDA, Food and Drug Administration fonctionner : un seul agent à la FDA valide ou non le médicament OxiContin, résiste pendant un an, finit par autoriser et un an après travaille chez Purdue Pharma ; on y voit un sénateur dénoncer publiquement le médicament, et un an après travailler comme consultant chez Purdue ; on y voit un procureur contraint par le Ministère de la Justice de passer un accord qui amène Purdue à payer contre l’abandon des poursuites. On y apprend que les morts continuent chaque jour et que la famille Sackler, propriétaire de Purdue, vit maintenant à Gstaad en Suisse  pour échapper à la pression populaire américaine et poursuit en parallèle des œuvres philantropiques.

Si je vous dis cela, c’est parce que la prochaine livraison sera consacrée à de possibles problèmes sanitaires de ces vaccins. Je ne dis pas avérés, je ne suis pas scientifique. Mais possible devrait au moins ouvrir un discours de doute, de précaution. Au lieu de cela, on invite les populations à risque à venir pour le 4e ou 5e  dose, et les femmes enceintes à tendre là nouveau le bras.

(À suivre)

 

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