La crise Covid : la science malmenée (2) - « Tous éliminés, tous protégés ».

Le 01/12/2022 0

Article du 1er décembre 2022

Voici la deuxième partie de mes réflexions sur la science mise à mal en temps de Covid.

Il s’agit cette fois de vous parler d’un article rédigé par un auteur australien, publié dans une revue de médecine de Taipei et qui a été si bien signalé qu’il figure sur le portail de revues US officiel en médecine, United States National Library of Medicine.

On est donc face à un écrit qui a déjà une belle reconnaissance. De ceux que l’on peut citer à la télé ensuite lors des discussions de plateaux, entre gens qui savent de quoi ils parlent et à destination de ceux qui ne savent pas.

 

Voici le site de la publication première :

https://www.biomedicinej.com/biomedicine/vol12/iss3/1/

Une image contenant texte

Description générée automatiquement

L’article est repris par le site US, il passe donc une seconde étape dans sa reconnaissance :

Une image contenant texte

Description générée automatiquement

La National Library of Medicine n’est pas une revue US parmi d’autres. Pas une revue en fait, mais un portail national gouvernemental (adresse en .gov). Présentation sur Wikipedia (extraits) :

https://fr.wikipedia.org/wiki/United_States_National_Library_of_Medicine

Elle est rattachée aux Instituts américains de la santé et est installée à Bethesda, dans le Maryland, non loin de Washington.

Avec ses sept millions de documents, la NLM est la plus grande bibliothèque médicale du monde. Elle contient de nombreux livres et périodiques (revues), ainsi que des manuscrits, de la littérature grise, des images et des cartes et plans. Son fonds ancien en fait une bibliothèque de référence en histoire de la médecine. La NLM a numérisé et mis en ligne une partie de ce fonds.

Le  titre de l’article à présent :

Covid 19 vaccines and the misinterpretation of perceived side effects clarity on the safety of vaccines

Raymond D. Palmera,b

Traduction

Les vaccins covid-19 et la mauvaise interprétation de l’évidence des effets secondaires perçus sur la sécurité des vaccins

A la lecture du titre, je me dis qu’il s’agit d’un article qui va parler des effets secondaires tant mis en avant par les « anti-vax » dans leur stratégie de complotisme. Des gens qui n’y connaissent rien en sciences. Un vrai chercheur va rétablir la vérité :

Une image contenant texte

Description générée automatiquement

R. Palmer n’est pas vraiment spécialiste des vaccins, ni des effets secondaires, mais il s’intéresse à des effets de molécules sur le cancer, les risques cardio-vasculaires. Ok… On y va pour la lecture ? Je m’en tiendrai à la traduction du résumé, en français :

 Résumé

A l'ère du Covid 19 et des programmes de vaccination de masse, le mouvement anti-vaccination à travers le monde est actuellement à son apogée. Une grande partie de ce sentiment anti-vaccination pourrait être attribuée aux effets secondaires présumés qui sont perpétués sur les médias sociaux par les groupes anti-vaccination.

Voici une hypothèse inédite, certes rédigée au conditionnel mais tout de même : la pression des antivax sur les vaccinés serait la cause des effets secondaires des vaccin sur ces derniers. La chose me semble en effet rester (vraiment) à démontrer !

La peur et la désinformation colportées par des personnes n'ayant aucune formation scientifique pour terroriser les gens et les inciter à ne pas se faire vacciner ne font pas que rendre les gens vulnérables aux épidémies virales, elles pourraient également être à l'origine d'autres effets secondaires observés dans le processus de vaccination.

Les non-vaccinés terrorisent donc les vaccinés. Ceci est présenté comme un fait connu, indiscutable. Deux points sont à retirer déjà de la lecture de ce début de résumé :

  • L’article acte le fait que les vaccinés (ici les gens « terrorisés ») sont bel et bien plus « vulnérables aux épidémies » que les non-vaccinés : « ne font pas que rendre les gens vulnérables aux épidémies virales » (emploi du mode indicatif, fait enregistré comme réel).
  • Le second point, c’est que les non vaccinés seraient aussi responsables des effets secondaires du vaccin chez ces derniers : on est cette fois dans l’hypothèse à vérifier, au conditionnel.

Ce début est très intéressant en ce qu’il acte la présence d’effets indésirables, ce qui n’est pas la règle usuelle ; et qu’il acte du même coup, en esquissant une explication pourquoi en dépit de la vaccination les vaccinés tombent quand même malades : un nouvel aveu intéressant. Enfin parce que si l’explication est bonne (peur, stress = COVID attrapé + phénomènes indésirables), alors les non-vaccinés qui ont été soumis à de la discrimination, l’objet de discours menaçants, intimidants, culpabilisants devraient engorger les hôpitaux sous ces deux angles. Or, ce n’est pas le cas.

Si je fais un point intermédiaire :

  • Pas de vaccin + stress lié aux discours constants dans les médias et aux mesures contre les non-vaccinés = aucun effet
  • Vaccin + stress des discours sur les risques des vaccins = multiples effets secondaires.

Le stress serait donc ravageur dans le cas des vaccinés, mais pas du tout dans l’autre cas. Pourtant les vaisseaux se resserrent bien en cas de stresse, non ? Et que dire des effets de tout type de stress alors une fois que vous être vaccinés ? Condamnés à rester zen sous peine de... ?

Mais attendons la suite…

Cette brève analyse présente des données susceptibles de démontrer que la désinformation perpétuée par le mouvement anti-vaccination pourrait être à l'origine de davantage de décès et d'effets secondaires liés à tout vaccin.

La désinformation causerait donc des décès et des effets secondaires. Voyons quels effets et comment.

Une mini revue de la littérature publiée a été réalisée et a permis de constater que le stress mental provoque clairement une vasoconstriction et une constriction artérielle des vaisseaux sanguins. Par conséquent, si les sujets sont paniqués, inquiets, stressés ou effrayés par la vaccination, leurs artères se contracteront et deviendront plus petites au moment de recevoir le vaccin et aux alentours. Ce mécanisme biologique (la constriction des veines, des artères et des vaisseaux sous l'effet d'un stress mental) est la cause la plus probable des cas de caillots sanguins, d'accidents vasculaires cérébraux, de crises cardiaques, de vertiges, d'évanouissements, de vision trouble, de perte d'odorat et de goût qui ont pu être constatés peu après l'administration du vaccin. Le stress mental extrême du patient pourrait très probablement être attribué à l'alarmisme et aux tactiques de peur utilisées par divers groupes anti-vaccination.

Voici le cœur de l’article. On y voit que les vaccinés, des gens paniqués, stressés, inquiets (pas par le vaccin, mais par les mensonges colportés) ont des vaisseaux qui se contractent et, que voulez-vous, c’est fatal : c’est la cause la plus probable « des cas de caillots sanguins, d'accidents vasculaires cérébraux, de crises cardiaques, de vertiges, d'évanouissements, de vision trouble, de perte d'odorat et de goût qui ont pu être constatés peu après l'administration du vaccin ». C’est la première fois que je vois aussi clairement reconnue par un médecin chercheur mainstream la longue liste des problèmes que dénonçaient les prétendus complotistes. Dans l’article on trouve ce passage, digne des pires complotismes : « La litanie des effets secondaires suspectés ou perçus des vaccins Covid 19 dont il est question ici est en corrélation étroite avec des troubles de vasoconstriction bien établis où le flux sanguin est réduit ou complètement bloqué ». Merci, Pr. Palmer. Je n’aurai plus besoin de m’échiner à en parler en m’attirant des inimitiés.

Cet article n’a pas pour but d’exclure ou de rejeter tous les effets secondaires observés, mais il est fort probable que de nombreux effets secondaires apparents observés peu après l’administration d’un vaccin puissent être le résultat d’une restriction ou d’une congestion de la circulation sanguine due à une constriction des vaisseaux sanguins ou des artères causée par une détresse émotionnelle ou un placebo fondé sur la peur entourant les vaccins.

Mots clés : Covid 19, Vaccins, Effets secondaires, Interprétation erronée, Ischémie, Stress, Cardiovasculaire

Vous vous souvenez de l’explication unique pour Olivier Putois ? Les antivax croient en un fétiche qui les protège. Ici, même recours à une explication unique : c’est la peur qui crée la vasoconstriction et qui crée tous les problèmes. Cause unique, en dehors toute autre étiologie.

Je vais vous laisser lire l’article si vous avez des curiosités et si vous pensez que pareille thèse est seulement démontrable scientifiquement…Epistémologiquement, c’est un pari perdu d’avance, mais sait-on jamais ? Vous verrez que l'auteur n'arrive jamais à avancer le moindre fait qu-delà de son hypothèse initiale.

Mais je ne résiste pas au malin plaisir de vous citer les limites que le Dr Palmer voit à sa propre investigation :

2.1. Limites de l'étude


Cette revue est limitée par le fait qu'elle se concentre principalement sur les conditions de vasoconstriction causées par une réponse au stress, et aussi par le manque d'études d'essais cliniques à grande échelle pour déterminer si l'utilisation de nouvelles combinaisons de vasodilatateurs ou d'anticoagulants avec les vaccins pourrait réduire les effets secondaires des vaccins, ce qui pourrait aussi aider à clarifier si les effets secondaires émanent des vaccins ou de conditions telles que la MSIMI. Il est nécessaire de poursuivre les recherches pour déterminer si les effets secondaires peuvent être attribués à une réponse au stress.

Ah ben oui… On voit que tout cela est bien hypothétique :

- on envisage une seule explication possible, c’est peu (premier passage en gras) ;

- on n’a aucun élément tangible pour savoir si ces effets secondaires sont liés au stress (deuxième passage en gras) et on conclut donc en disant qu’il faudrait vérifier si l’hypothèse initiale a le début d’une réalité : on aurait pu commencer par là, non ?

Donc, on ne sait rien, mais on publie. Puis on est republié, on gagne de l’audience et de la respectabilité vu le portail gouvernemental US.

Le Dr Palmer n’oublie pas au passage de relancer les futures études de Big Pharma (extrait surligné en jaune) : maintenant que des effets secondaires reconnus sont là, est-ce qu’on ne pourrait pas chercher de nouveaux médocs pour les réduire ? C’est toujours ça de gagné pour Big Pharma, non ? On se croirait devant un discours du Pr. Sylvestre aux Guignols de l’info.

https://www.facebook.com/watch/?v=429109421610522

Je suggère plutôt au Dr Palmer une autre solution, complémentaire de celle d’O. Putois qui penchait pour la psychiatrie sans non plus oser formuler nettement sa solution : faire taire à jamais les discours critiques, éradiquer les non-vaccinés soit en les vaccinant de force (solution E. Lechypre, C. Barbier, M. Cymes) soit en les hébergeant dans des camps conçus à leur intention. Haut les cœurs ! « Tous éliminés, tous protégés ».

Pourquoi donc est-ce que je m'offusque de pareil article ?

A la base de ma réaction, il y a une insatisfaction  : dès qu’il y a 15 effets indésirables potentiellement grave sur un médicament nouveau (et je dis 15 c’est 15, pas 150 ou 200), il y a un moratoire sur l’utilisation d’un nouveau médic (lequel a pourtant terminé toujours avant sa mise sur le marché toutes les étapes des études cliniques). Or, avec ici des centaines de milliers de ces effets (c’est bien le cas, dans la base américaine VAERS comme dans la base européenne Euravigilance et dans la base française ANSM), on continue sans sourciller le moins du monde. Et alors même que les essais cliniques sont en cours. Depuis le début, on essaie de cacher ces effets indésirables - le vaccin a toujours été dit hyper sûr : or, en deux ans de vaccin bientôt, plus d’EI qu’en 50 ans pour tous les autres réunis. Puis quand il y en a trop dans une catégorie, on finit par reconnaitre, mais du bout des lèvres et c’est trop tard pour les gens touchés…. et surtout on ne change rien ! On continue. Les maladies cardiaques, pour ne prendre que cet exemple, c’est facteur x 800 (étude menée à l’hôpital de Bâle, communication au congrès de cardiologie de Barcelone ce septembre) à elles seules. Je parle pas des autres EI, qui sont reconnus dans cet article de Palmer.

Alors quand on ne peut plus les nier que se passe-t-il ? On n'investigue pas sur les causes du côté du vaccin, on parle de corrélation inexpliquée, mais pas de causalité. Et on continue comme avant. C’est dans ce contexte que vient cet article: il n’est ni rassuriste (il reconnait les EI, c'est bien), ni alarmiste, en fait il ressortit d’une autre stratégie, il fait diversion. 
il dit : "Allons chercher ailleurs, cela ne donne rien du côté du vaccin". Sérieusement : il y a des centaines de milliers d’effets, mais ce n'est pas le vaccin ? 
Non non, c’est un éventuel ressort psychologique qui s’active dans ce cas et qui expliquerait.

Pour moi, vraiment, c’est de la diversion : cachez cette causalité que je ne saurais voir, ni étudier. Trop facile, cette hypothèse du stress, et surtout trop utile. C’est l’article caution, celui qui ouvre la porte inespérée pour ne pas ouvrir d’autres investigations. 

Le fond même du début de cette hypothèse  ressortit toujours de la même stratégie du bouc émissaire : "c’est le discours des non-vaccinés (dominés et discriminés) qui explique les problèmes de certains vaccinés. La faute est chez les non-vaccinés". C’est jouable ça ? Ok… alors tout est possible dans plein de domaines de notre vie sociale et politique faite de dominations, de jeux de pouvoir. 

 

Traduction de l’article

1. Introduction

Les vaccins introduits à la fin de l'année 2020 ou au début de l'année 2021 ont été étroitement surveillés, examinés et suivis par l'ensemble de la population mondiale en raison de leur mise sur le marché rapide. Les préoccupations sanitaires qui en ont découlé ont été rapidement rendues publiques sur les médias sociaux et dans les médias d'information, ce qui a renforcé l'hésitation à l'égard des vaccins. L'une des préoccupations sanitaires les plus courantes était que divers types de vaccins Covid 19 provoquaient des accidents vasculaires cérébraux ou des caillots sanguins. La cause scientifique de ces caillots sanguins n'a pas été trouvée, mais d'autres causes de cette cascade de vaccins et de caillots sanguins peuvent être trouvées dans la littérature médicale existante.

Les vaccins Covid 19 utilisent en grande partie les mêmes ingrédients que ceux utilisés en toute sécurité depuis de nombreuses années, la seule différence majeure étant l'ARNm [1,2]. Cependant, le sentiment anti-vaccination et les effets secondaires n'ont jamais été aussi élevés, ce qui pourrait indiquer une signification statistique.

Les vaccins contiennent des antigènes qui produisent une réponse immunitaire capable de fournir une protection contre la maladie [3]. Cependant, la réactogénicité des vaccins est très rare selon Hervé et al. et est principalement associée à de légères irritations ou autres gênes au niveau du site d'injection. Une fois que les antigènes vaccinaux pénètrent dans l'organisme, ils sont distingués en tant qu'agents pathogènes par le système immunitaire de l'organisme, les motifs moléculaires associés aux agents pathogènes (PAMP) ou les motifs moléculaires associés aux dommages (DAMP), les récepteurs de reconnaissance des motifs (PRR), y compris les récepteurs Toll (TLR) qui sont situés sur les cellules immunitaires circulantes périphériques [3,4].

Même si la probabilité que le stress mental provoque des accidents vasculaires cérébraux, des crises cardiaques ou des caillots sanguins peut sembler improbable à première vue, une brève étude de la littérature médicale actuelle montre clairement que des tâches simples dans des conditions d'observation clinique, comme parler en public, peuvent induire des résultats indésirables graves [5]. Krantz et al. ont démontré que les sujets présentant une ischémie due au stress mental ont connu des épisodes cardiaques plus fréquemment que les sujets ne présentant pas d'ischémie due au stress mental (8 sur 34 ; 23% ; p = 0,048).

L'ischémie myocardique induite par le stress mental (MSIMI) est une condition où le flux sanguin vers le cœur est restreint en raison d'une détresse émotionnelle. On a constaté que l'ischémie myocardique induite par le stress mental est plus grave chez les femmes lorsque les vaisseaux sanguins périphériques sont resserrés [6]. Si la MSIMI entraîne une ischémie, elle peut également doubler le risque de crise cardiaque ou de décès chez les sujets présentant une maladie cardiaque [7]. Jiang et al. ont constaté une augmentation significative des événements cardiaques non mortels et mortels chez les sujets atteints de MSIMI.

Il a été constaté que le niveau de constriction microvasculaire, mais pas le poids angiographique de la maladie coronarienne, est corrélé avec le MSIMI [8]. Les patients souffrant de coronaropathie et d'ischémie provoquée par l'exercice (IPE) et présentant une MSIMI étaient fortement susceptibles de subir une perte de vie [9].

Les artères viscérales sont également impliquées dans la constriction due au stress mental. L'artère rénale, notamment, a montré une diminution du flux sanguin pendant les tests de stress mental [10]. L'artère mésentérique supérieure (AMS) n'a pas montré de différence significative selon Hayashi et al. Les résultats de la constriction de l'artère rénale peuvent également conduire à des événements rénaux graves en aval. Ces données indiquent clairement que le stress mental peut empêcher la circulation sanguine bien au-delà du système cardiovasculaire en induisant de nombreuses autres aberrations.


Les événements cardiovasculaires indésirables rapportés par les vaccins Covid 19 ont été suivis de près par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) [11]. Parmi ces événements, les palpitations (717 (14,74)), l'accélération du rythme cardiaque (439 (9,03)), les bouffées vasomotrices (592 (12,17)) et la tachycardie (798 (16,41)) ont tous été signalés comme ayant le taux d'incidence le plus élevé. Cependant, Kaur et al. ne trouve aucun lien de causalité avec les vaccins cités. En outre, la restriction de la circulation sanguine ou les blocages causés par le MSIMI induisant une vasoconstriction pourraient être à l'origine de toutes les affections susmentionnées telles que les palpitations, l'accélération du rythme cardiaque, les bouffées vasomotrices et la tachycardie [12,13].


Les vaccins suivis par Kaur et al. étaient Comirnaty (BNT162b2), Moderna COVID-19 Vaccine (mRNA1273), COVID-19 Vaccine AstraZeneca (AZD1222) ; également connu sous le nom de Covishield, Sputnik V, COVID-19 Vaccine Janssen (JNJ-78436735 ; Ad26.
COV2.S), CoronaVac, BBIBP-CorV, Epi-VacCorona, Convidicea (Ad5-nCoV), Covaxin, CoviVac, ZF2001.


En outre, la vasoconstriction peut également entraîner une hyperpnée, un évanouissement postural, une sensation de tête légère ou des vertiges, qui ont tous été inclus dans les effets secondaires possibles des vaccins Covid 19 [14,15]. Des troubles de l'odorat et du goût post-vaccinaux ont également été impliqués comme effets secondaires des vaccins Covid 19, mais ces deux troubles peuvent être attribués à des troubles de la circulation sanguine dus à une vasoconstriction induite par le stress mental [16].


La litanie des effets secondaires suspectés ou perçus des vaccins Covid 19 dont il est question ici est en corrélation étroite avec des troubles de vasoconstriction bien établis où le flux sanguin est réduit ou complètement bloqué. Le MSIMI est présent chez 70 % des personnes atteintes de maladies coronariennes [17], et on estime qu'environ 16,3 millions d'Américains âgés de plus de vingt ans sont atteints de maladies coronariennes. L'American Heart Association (AHA) indique notamment qu'environ 82,6 millions de personnes aux États-Unis souffrent d'une forme de maladie cardiovasculaire [18]. Lorsque la MSIMI est associée à ces pathologies, elle présente un risque de mortalité encore plus élevé.


Les données présentées dans ce document posent une question intéressante : la campagne de peur entourant les vaccins est-elle à l'origine de bon nombre de ces effets secondaires perçus en induisant un stress inutile chez des personnes vulnérables ? Le mouvement et le caractère des informations anti-vaccination susceptibles d'effrayer la population générale provoquent-ils de l'anxiété et une constriction vasculaire à l'origine de pathologies telles que les vertiges, l'hypernéphorie, les évanouissements, la coagulation sanguine, les accidents vasculaires cérébraux et les crises cardiaques ? La science discutée ici établit clairement que l'anxiété et la peur provoquent des troubles de vasoconstriction, et qu'un mouvement particulier qui essaie de sauver des personnes ayant un profond manque de formation scientifique et médicale (le mouvement anti-vaccination) des effets secondaires des vaccins peut en fait être l'entité causant la majorité des effets secondaires.


Sullivan et al. avaient démontré que le MSIMI s'avérait plus dangereux chez les femmes lorsque les vaisseaux sanguins périphériques étaient resserrés. Lorsque les femmes subissaient un examen tonométrique, le rapport moyen était associé à 0,11-0,35, soit un peu plus de trois fois le rapport [6]. Le Centre for Disease Control (CDC) a également constaté que le nombre de femmes signalant des effets secondaires indésirables du vaccin Covid 19 était environ trois à quatre fois supérieur à celui des hommes [19]. Les chiffres rapportés par le CDC étaient de 4296 effets secondaires indésirables chez les femmes et de 1056 chez les hommes. Le parallèle entre ces données est assez clair, et peut profondément disculper les vaccins Covid 19 comme étant le point zéro des effets secondaires perçus et impliquer la condition bien établie et étudiée de MSIMI et d'autres conditions de flux sanguin comme étant le pistolet fumant.


Outre la MSIMI et les autres troubles cardiaques évoqués ici, l'effet placebo est également un marqueur important des effets secondaires potentiels, car la croyance en des effets secondaires néfastes (l'effet nocebo) peut provoquer des effets secondaires néfastes [20]. Il a également été démontré que l'effet placebo peut être si puissant qu'il peut affecter les fonctions des organes finaux qui sont contrôlés par le système nerveux autonome [21]. L'effet placebo et l'effet nocebo sont tous deux notés ici car la MSIMI est causée par le stress mental, c'est-à-dire le lien entre l'état mental et le trouble biologique qui est déjà bien établi dans la littérature. Il s'agit d'une cause majeure d'inquiétude lorsque la peur des vaccins est perpétuée, car ceux qui s'attendent à subir des effets secondaires indésirables peuvent augmenter leur risque de subir des effets secondaires indésirables [22].

L'obésité peut également jouer un rôle dans les mauvais résultats des vaccins Covid 19 [23]. Les sujets obèses semblent également présenter un risque plus élevé de MSIMI [24], ce qui est cohérent avec les résultats de cet article. Une augmentation des effets indésirables a également été constatée chez les sujets obèses lors de l'utilisation du vaccin Pfizer [25]. L'obésité ou une mauvaise santé artérielle peuvent augmenter les risques d'effets secondaires du vaccin.


2. Conclusion


Cette mini-analyse conclut que les sujets ayant des antécédents de maladies cardiaques, d'obésité, de mauvaise santé combinés à un stress extrême ou à la peur des vaccins devraient consulter leur médecin et discuter de l'utilisation de thérapies ou de médicaments tels que des dilatateurs vaso ou artériels ou éventuellement des anticoagulants avant de recevoir leurs vaccins, car ces mesures, sous la direction d'un professionnel, peuvent aider à maintenir un flux sanguin sain dans le système d'un sujet et peuvent offrir des avantages pour s'assurer que les effets indésirables des conditions de santé sous-jacentes ne sont pas confondus avec les effets indésirables des vaccins.


Toutes les données ou allégations d'effets indésirables des vaccins doivent d'abord être évaluées par rapport aux antécédents de santé du sujet, en mettant l'accent sur ses systèmes vasculaire et artériel, son aptitude cardiologique et sa propension à l'ischémie induite par le stress mental.


Ce bref examen n'est pas exhaustif, mais il conclut qu'il est très probable que de nombreux rapports d'effets indésirables de vaccins récents soient associés à une vasoconstriction en conjonction avec un MSIMI ou un CAD.


Cet article donne également l'occasion aux gouvernements de se pencher sur les allégations d'effets secondaires indésirables des vaccins et d'évaluer le nombre de problèmes de santé existants que nombre de ces sujets pouvaient avoir. S'il est possible d'établir, dans un grand nombre de cas d'effets secondaires apparents, que la CAD, la HD, la MSIMI ou l'EII étaient présentes, alors les réactions indésirables peuvent être imputées à la détresse émotionnelle ou à l'anxiété plutôt qu'aux vaccins. La cause ou la source de cette détresse émotionnelle et de cette peur doit alors être recherchée, reconnue et gérée pour les futurs programmes de vaccination. Au cours de la dernière décennie, l'humanité a connu en moyenne une épidémie virale tous les deux ans. Il est donc primordial de gérer cet alarmisme concernant les effets secondaires perçus des vaccins afin de fournir des solutions rapides à commercialiser pour les futurs programmes de vaccination.

2.1. Limites de l'étude


Cette revue est limitée par le fait qu'elle se concentre principalement sur les conditions de vasoconstriction causées par une réponse au stress, et aussi par le manque d'études d'essais cliniques à grande échelle pour déterminer si l'utilisation de nouvelles combinaisons de vasodilatateurs ou d'anticoagulants avec les vaccins pourrait réduire les effets secondaires des vaccins, ce qui pourrait aussi aider à clarifier si les effets secondaires émanent des vaccins ou de conditions telles que la MSIMI. Il est nécessaire de poursuivre les recherches pour déterminer si les effets secondaires peuvent être attribués à une réponse au stress.


 


 [BM1]

Ajouter un commentaire

Anti-spam