Le vaccin en connaissance de cause (5) : le coût sociétal d'une médecine sous influence et sous contrôle
Le vaccin en connaissance de cause (5) : le coût sociétal d'une médecine sous influence et sous contrôle
Le 23/10/2022
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Article du 23 octobre 2022
J’ai commencé à brosser le tableau dans les livraisons précédentes : les bénéfices du vaccin sont peu évidents pour la population générale, voire minimes, les risques réels deviennent des effets indésirables plus ou moins graves pour un nombre non négligeable de personnes, les coûts économiques sont faramineux et les contrats passés pour se procurer les doses ont toutes les apparences du détournement d’argent public, en même temps que de la promotion inconsidérée pour une nouvelle technologie vaccinale qui n’est pas maîtrisée mais qui est une poule aux œufs d’or et dont on a décidé pour nous qu’il n’y aurait plus d’alternative.
Je voudrais aujourd’hui poursuivre l’examen du rapport bénéfices/risques-coûts en examinant un volet plus sociétal, celui du rappel à l'ordre de la médecine qui est priée de marcher au pas, de laisser sa conscience et ses principes d’Hippocrate au vestiaire et dont les agents sont l’objet de pressions à la fois économiques (c’est ancien mais ça se constitue en système) et maintenant de menaces judiciaires (et c’est nouveau !).
1. Des médecins sous influence
Le fait que Karine Lacombe, Gilbert Deray et autres médecins de plateau ont des conflits d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique est public, on peut consulter les chiffres sur la base de données Transparence. https://www.transparence.sante.gouv.fr/pages/accueil/
Il est encore plus intéressant de savoir que l’ensemble des médecins est en fait sous influence, et même directement pour certains qui sont identifiés par cette industrie comme des « leaders d’opinion ». Elle repère les médecins qui produisent des guides pour leurs confrères, qui sont bien placés dans les sociétés et associations professionnelles, chefs de service respectés ; puis elle les rémunère ou leur fait des cadeaux.
Objectif : Étudier les relations financières entre les médecins leaders d'opinion (KOL) ou non KOL et les entreprises pharmaceutiques et de dispositifs médicaux en France. Cadre : Tous les médecins exerçant en France, avec un focus sur 548 KOLs (membres du conseil d'administration des associations médicales professionnelles ayant publié des guidelines en 2018-2019, identifiés sur les sites internet des associations entre 2018 et 2020). Les liens ont été collectés à partir de la base de données " Transparence dans les soins de santé ". Principales mesures des résultats : Le nombre et la valeur des cadeaux de 2014 à 2019, et des rémunérations et accords contractuels de 2017 à 2019.
Résultats : Les KOLs représentaient 0,24% du nombre total de médecins en France. La valeur totale des cadeaux déclarés dans la base de données française pour tous les médecins s'élevait à 818M€ (936M$, 741M£). Au moins un cadeau a été déclaré pour 83% des KOLs. Les cadeaux des KOLs représentaient 0,68% du nombre total de cadeaux aux médecins et 1,5% de la valeur totale des cadeaux, avec une moyenne de €3700 par personne et par an. La valeur totale des accords contractuels déclarés pour tous les médecins s'élevait à 125 millions d'euros. Les accords contractuels impliquant les KOLs représentaient 0,72% du nombre d'accords contractuels avec les médecins et 2,5% de la valeur des accords, avec une moyenne de 1900€ par personne et par an.
Un total de 156 millions d'euros de rémunérations a été déclaré pour l'ensemble des médecins. Les rémunérations des KOL représentaient 2,3 % du nombre de rémunérations des médecins et 4,4 % de la valeur totale des rémunérations versées aux médecins, avec une moyenne de 4 100 € par personne et par an.
Presque toutes les associations médicales professionnelles (99 %) comptaient dans leur conseil d'administration au moins une personne de confiance ayant un lien financier avec l'industrie, mais le montant variait considérablement d'une association à l'autre.
Conclusion : Les relations financières entre les KOLs et l'industrie en France sont étendues. Les KOLs ont beaucoup plus de liens financiers que les praticiens non KOLs.
On savait que les médecins étaient sous influence, on sait maintenant qu’il y a une stratégie ciblée, avec des effets démultiplicateurs pour faire en sorte que ceux qui ne sont pas directement récompensés (on ne peut pas soudoyer tout le monde !) n’échappent pas à la stratégie d’influence, même sans en être conscients.
2. Des médecins menacés professionnellement
On se demande parfois pourquoi les médecins ne s’offusquent pas plus de la limitation de leur liberté professionnelle en temps de Covid. Rappelons qu’on leur a demandé en début d’épidémie de cesser leur activité ordinaire, ce qu’ils savent faire : ils ne devaient plus recevoir dans leur cabinet les patients du Covid. Rappelons qu’on peur a interdit de prescrire, des antiviraux et des antibiotiques. Rappelons que plusieurs sont interdits d’exercer parce que pas vaccinés, alors même que la vaccination n’empêche pas la transmission et qu’il n’y a donc pas de base scientifique à une exclusion qui n’en est que plus… arbitraire, c’est-à-dire traumatisante, effrayante. Un climat de peur peut expliquer qu'ils n'osent rien dire.
Un exemple de ce climat de peur avec le fait que plusieurs médecins sont soumis à des pressions de la part de leur Ordre, celui qui leur permet ou leur interdit d’exercer. Ce n’est pas rien.
L’exemple le plus célèbre est celui du Pr. Perronne, visé par une plainte en septembre 2021. TF1, voyant un paillasson, s’est empressé de s’essuyer les pieds dessus :
Il y a des choses que les scientifiques ne devraient pas dire. C'est en tout cas ce que compte bien montrer le Conseil national de l'ordre des médecins (Cnom). L'organisme, qui a pour objectif de défendre et réguler la profession médicale a déposé le 10 décembre dernier des plaintes contre six médecins, a révélé l'Agence de presse médicale (APM).
On voit la stratégie d’intimidation de l’Ordre… qui crée un climat propice à la calomnie, qu'entonne aussi sec TF1, en bon soldat :
Le professeur Christian Perronne a lui aussi récemment été discrédité par ses pairs. Le 17 décembre dernier, l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a annoncé mettre fin à ses fonctions de chef de service des maladies infectieuses de l'hôpital de Garches, dans les Hauts-de-Seine. Après des mois de bras de fer en interne, la direction a porté plainte pour ses nombreuses sorties polémiques jugées "indignes de la fonction qu’il exerce".
Ces plaintes ont été déposées devant la juridiction disciplinaire des médecins. Les magistrats seront chargés de sanctionner les manquements au code de déontologie de la profession, pouvant aller jusqu'à la radiation d'un médecin.
"Discrédité par ses pairs" parce que démis de ses fonctions par Martin Hirsch, dirigeant de l'AP-HP, aux ordres du pouvoir ? Une drôle de façon de présenter les choses. C'est une sanction hiérarchique, pas un jugement des pairs. Mais passons : dans les faits, Perronne risquait gros.
Antivax, lui qui avait été de longues années vice-président du groupe ETAGE (European Advisory Group of Experts on Immunisation), groupe d’experts conseillant la politique vaccinale dans la région Europe de l’OMS, serait antivax, d’un coup ? Cela n’est pas sérieux… Emettre des doutes sur une stratégie vaccinale, quand on est un expert du plus haut niveau, ne serait donc plus permis ? Et pendant ce temps, le moindre animateur de plateau pourrait, lui, dire ce qu’il veut de positif sans en rien connaître et même traiter Perronne de charlatan ? Mais dans quel monde vit-on ? Les mêmes personnes ont fait pareil avec Raoult, cette fois sans rien connaître à la virologie…
Accusez, accusez, il en restera toujours quelque chose. Le procédé est ignoble. Il participe de stratégies d’intimidation. Faire taire l’autre, le tuer socialement.
Mais le 21 octobre, le Conseil a rendu son verdict. Perronne a été totalement blanchi. J’ai cherché sur Google actu, pour voir qui rapportait cette information de première importance dans la presse mainstream, et synthétiser pour vous les termes du jugement :
La capture d’écran a été faite le 23 octobre, deux jours après… Voici les trois seuls médias signalés par l’agrégateur de contenus : on cherche en vain l’Express, TF1, le Monde…: les chiens qui aboyaient. La caravane est passée pourtant, mais on n'en dit rien. Essayer de passer sous silence est la stratégie de ces médias, quand la nouvelle ne va pas dans leur sens. Je suis donc "obligé" de tirer l’essentiel de France Soir, média désigné "complotiste" par Google, qui ne recense pas ses articles. Mais au moins France Soir donne l'info :
C’est par un communiqué de presse en date du 22 octobre 2022 que l’avocat du Pr Perronne, Me Thomas Benages, a annoncé les décisions rendues le 21 octobre par la chambre disciplinaire de première instance d’Île-de-France de l’Ordre des médecins suite aux plaintes déposées contre lui : elle donne entièrement raison au Pr Perronne.
La chambre disciplinaire a conclu qu'au regard de sa qualité de spécialiste, le Pr Perronne avait une obligation de s’exprimer : « Le Dr Perronne, spécialiste internationalement reconnu comme un expert dans le domaine de l'infectiologie, était le mieux à même de comprendre les enjeux de santé publique. S'il s'est exprimé dans la presse sur l’action du gouvernement et sur l'industrie pharmaceutique, ainsi qu'il était légitime à le faire et en avait même l'obligation dans ce domaine qui relevait de sa compétence, il s'est borné à porter publiquement, mais sans invectives, une voix discordante sur un sujet d'intérêt général ».
De plus, selon la chambre disciplinaire, il ne ressort d'aucune des pièces du dossier qu'à un quelconque moment l'infectiologue aurait tenu un discours « antivax ».
L’intimidation n’a pas fonctionné dans le cas de Perronne. Mais on attend la réhabilitation publique… Car si Perronne n'a pas pu être condamné alors que la machine à condamner avait été mise en place, cela signifie tout bonnement que ses propos n'étaient pas attaquables. Qu'ils avaient même donc une part de vérité. Il serait intéressant donc de relayer maintenant son discours, mais ne rêvons pas !
En cadeau, voici la conférence de Perronne au Parlement européen ces derniers jours,
(C'est long ! Alors... Regardez après lecture ! A partir de 37 min 30, c'est lui qui parle. Cela vaut vraiment la peine.)
D’autres médecins ont eu moins de chance, ainsi ce médecin radié à Strasbourg le 3 octobre :
Il faut faire rentrer les gens dans le rang. Intimider, menacer. Quelques exemples bien choisis suffisent à calmer les autres.
3. Les médecins privés par la loi de leur liberté de parole
Le Pouvoir a prétendu s’appuyer sur la Science pour légitimer ses mesures de privation de liberté (passes sanitaire et vaccinal, confinement, couvre-feu), des mesures qui n’avaient bien évidemment aucun fondement scientifique.
Il franchit maintenant une nouvelle étape pour limiter, au nom de la Science, les libertés de parole et donc d’action des médecins.
Je passe sur les aspects sécuritaires du plan (pour faire vite : on prévoit le Certificat Covid avec toutes les restrictions de circulation possibles, encore pour l’hiver 2023 alors qu’il ne va que jusqu’à mars 2023 pour l’instant).
Je passe sur les aspects poursuite et renforcement des plans vaccinaux. Vous les trouverez si vous avez le temps de regarder.
Je m’arrête sur le point lié à l’information, au chapitre 4 de ce document, chapitre intitulé « Stratégies de communication liées aux stratégies de vaccination d'automne et d'hiver » :
Aborder la dimension politique de l'hésitation vaccinale et des campagnes de désinformation liées aux récits anti-occidentaux et anti-UE de désinformation liées aux discours anti-occidentaux et anti-UE. Une attention particulière pour les canaux où la désinformation circule en relation avec d'autres crises, notamment l'agression militaire russe contre l'Ukraine contre l'Ukraine.
Ce passage est particulièrement intéressant par les liens qu’il fait entre « hésitation vaccinale », une formulation mesurée mais qui est ensuite englobée dans « désinformation » et associée, on se demande comment et pourquoi, à des idéologies « anti-occidentales », et « anti-UE ». Un amalgame qui interdit d’emblée toute approche critique de la vaccination et qui me semble furieusement… complotiste. Critiquer les négociations Pfizer-UE ou s’interroger sur l’efficacité, c’est donc être anti-occidental ? Sérieusement ? Heureusement, pour l’instant, l’UE n’a pas mis en place de législation sur l’information.
Mais le premier Etat à franchir le pas est un Etat libéral, démocrate, la Californie. Le 30 septembre 2022, il a promulgué le projet de loi 2098 dont voici un extrait :
SEC. 2. La section 2270 est ajoutée au Code des affaires et des professions, pour se lire comme suit :
2270. (a) Constitue une conduite non professionnelle le fait pour un médecin ou un chirurgien de diffuser des informations erronées ou désinformées concernant le COVID-19, y compris des informations fausses ou trompeuses concernant la nature et les risques du virus, sa prévention et son traitement, ainsi que le développement, la sécurité et l'efficacité des vaccins COVID-19.
(b) Aux fins du présent article, les définitions suivantes s'appliquent :
(1) "Conseil" signifie le Conseil médical de Californie ou le Conseil médical ostéopathique de Californie, selon le cas.
(2) "Désinformation" signifie une information erronée que le titulaire de licence a délibérément diffusée avec une intention malveillante ou une intention d'induire en erreur.
(3) "Diffuser" signifie la transmission d'informations par le titulaire de la licence à un patient sous les soins du titulaire de la licence sous forme de traitement ou de conseil.
(4) "Mauvaise information" signifie une fausse information qui est contredite par un consensus scientifique contemporain contraire à la norme de soins.
(5) "Médecin et chirurgien" signifie une personne autorisée par le Medical Board of California ou l'Osteopathic Medical Board of California en vertu du chapitre 5 (commençant par la section 2000).
Mais qui va définir la désinformation ? Que faire si le consensus scientifique est sous l’influence de médecins en conflits d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique ? Qui va définir le consensus scientifique ?
Il est simple de faire un petit retour en arrière pour dire que les vérités d’aujourd’hui auraient été condamnables il y a encore quelques mois. Le consensus hier était pour dire que le vaccin empêchait la transmission, empêchait la contamination : le consensus d’aujourd’hui serait complètement différent. Les évidences quotidiennes le démontrent assez, et Pfizer vient de reconnaître devant une commission du Parlement européen que l’entreprise n’avait même seulement jamais testé cela.
Pour conclure, voici trois cas concrets, documentés, sur lesquels on peut se demander ce que devrait faire/dire un médecin dorénavant…
a. Est-ce que conseiller la prudence en parlant des effets du booster sur les maladies cardiaques liées au vaccin sera condamnable en tant que désinformation ?
Sans doute que oui, car ce serait remettre en question la sécurité du vaccin. Désinformation malveillante.
En voici l’essentiel, à travers une étude sur 835 personnels hospitaliers de Bâle, 37 ans de moyenne d’âge :
Il n’existait avant cette étude aucune donnée prospective sur les lésions myocardiques post vaccinales lors de la vaccination par un vaccin à ARNm. Seules les myocardites les plus graves hospitalisées ont été rapportées, touchant majoritairement les hommes de moins de 18 ans.
L’incidence réelle des lésions myocardiques post-vaccinales sont de 2.8 % vs 0.0035 % de myocardites sur les études rétrospectives
Les lésions myocardiques touchent plus les femmes contrairement à ce qui est décrit dans les études précédentes.
La possibilité de doses répétées de vaccin afin de maintenir la couverture vaccinale efficace doit mener à une grande prudence concernant de possibles lésions myocardiques à répétition et leurs impacts sur d’éventuelles complications cardio-vasculaires.
Conclusion
L’incidence des lésions myocardiques est de 2,8 % soit 800 fois supérieure à l’incidence habituelle des myocardites. Elle survient majoritairement chez les femmes contrairement aux myocardites virales habituelles.
Aucun MACE (Major adverse cardiovascular events) n’a été rapporté dans la population étudiée à 30 jours, néanmoins du fait de la réalisation de doses répétées, il est intéressant de se demander si cela ne pourrait pas entrainer des séquelles à long terme (insuffisance cardiaque, arythmie). Pour cela un essai randomisé avec un suivi au long cours serait nécessaire.
"Alors docteur, je le prends ce booster ? Je ne risque vraiment rien ? Vous êtes sûr ? Vous pouvez me le garantir ?" :)
b. Est-ce que conseiller la prudence avant de vacciner les femmes enceintes sera condamnable en tant que désinformation ?
Sans doute que oui : le consensus est qu’il n’y a aucun risque à vacciner les femmes enceintes.
Pourtant, tant que l’évaluation prévue par l’Agence européenne du médicament n'est pas terminée (juin 2023), le fait de dire qu'on ne sait pas ne serait-il pas la moindre des choses ? Pourtant on n'a jamais vacciné les femmes enceintes... Pourtant la plupart médicaments sont interdits aux femmes enceintes...
Pourtant aussi, dans au moins un pays, il y a des signaux d’alerte. Une enquête officielle est effectivement lancée sur la mortalité néonatale en Écosse. Voici le lien vers le site de santé publique écossais :
Le gouvernement écossais a demandé à Healthcare Improvement Scotland d'entreprendre un examen de l'augmentation significative de la mortalité néonatale en Écosse pour l'année 2021/22.
De quoi s’agit-il ? Un premier journal écossais, qui s’est saisi de cette information alarmante, nous donne des précisions.
Voici l’essentiel. La population concernée est celle des nouveaux-nés de moins de 4 semaines.
L'enquête plus large aurait été déclenchée parce que le taux de mortalité a franchi un seuil de "contrôle supérieur" de 4,4 pour 1 000 naissances. Le taux de mortalité moyen des nouveau-nés est d'un peu plus de deux pour 1 000 naissances.
On ne connaît pas le taux exact dans cette publication, mais il est au-delà de deux fois et demi supérieur. En cherchant un peu, on trouve ici :
Les chiffres de Public Health Scotland montrent que le taux de mortalité néonatale en septembre 2021 et mars 2022 était respectivement de 4,9 et 4,6 pour 1 000 naissances vivantes, ce qui dépasse dans les deux cas la limite supérieure de contrôle de 4,4 pour 1 000.
On comprend l’inquiétude du gouvernement, et forcément, du public. Reste à voir sur quoi vont porter les investigations.
Toujours dans le même journal :
Ce que nous savons, c'est qu'il ne s'agit pas d'un Covid néonatal - les taux d'infection par le Covid-19 chez les bébés sont très faibles et les décès dus au Covid sont heureusement très, très faibles, il ne s'agit donc pas d'un Covid affectant les bébés.
Le Covid est donc a priori écarté, car les nourrissons n’en décèdent pas. C’est un fait. Mais, ce qui est plus surprenant, et on l’apprend avec The Herald, article du 9 octobre 2022, c’est qu’on ne va pas investiguer sur le statut vaccinal des mères :
Les experts de la santé publique ont exclu tout lien entre les pics de mortalité néonatale et le vaccin Covid sans vérifier si les mères des nourrissons avaient reçu le vaccin pendant leur grossesse.
Les experts ont souligné qu'il n'y avait pas de lien "plausible" entre les niveaux inhabituellement élevés de mortalité chez les nouveau-nés en septembre de l'année dernière et en mars de cette année pour justifier une enquête sur le statut vaccinal des mères.
Que peut-on penser d’une étude scientifique qui écarte a priori une hypothèse de causalité ? J’ai du mal avec ce genre d’exclusion, en tant que scientifique. L’organisme de santé publique la justifie d’une bien curieuse manière :
Public Health Scotland (PHS) a déclaré que ses consultants avaient "soigneusement examiné" les "avantages et les inconvénients potentiels" d'une telle analyse dans le cadre de son enquête sur la mort tragique de 39 nourrissons, mais a conclu qu'il ne fallait pas le faire car "il n'était pas possible d'identifier un scénario qui aurait entraîné un changement de la politique ou de la pratique de santé publique" étant donné que la politique de vaccination était déjà "correctement informée par des preuves et des données de sécurité de bonne qualité au niveau de la population".
Si je sais bien lire, ils nous disent deux choses :
si on trouvait que le vaccin est la cause, il faudrait changer de politique ( !) ;
de toute manière, on a déjà des preuves que ce n’est pas dangereux, alors pourquoi s’interroger ?
Mais le constat de ces enfants morts ne serait-il pas précisément de nature à revisiter les « évidences » comme on dit en anglais ? Si chaque fois qu’un élément de la réalité ne cadre pas avec le décor, on l’écarte, on ne risque pas de faire avancer la compréhension du réel.
Dans tout cela, le plus inquiétant, c’est quoi ? La surmortalité des nourrissons (c’est absolument alarmant mais rien ne dit que c’est le vaccin, simplement c’est à vérifier avant de continuer) ou la pratique de la science qui s’interdit de vérifier les hypothèses les plus évidentes ? Car qu’est-ce qui a changé chez les nourrissons écossais, dans la société écossaise, en un an sinon le statut vaccinal des mères ?
Mais on ne va pas investiguer, parce qu’il ne faudrait pas que la doxa vaccinale fût seulement écornée. Suite de l’article précédent, pour achever de comprendre quelle est la logique qui prévaut désormais à l’exercice de la médecine et à la recherche de la vérité :
Dans une déclaration, le PHS a ajouté qu'il y avait également un risque que "l'identification du statut vaccinal des mères, même à un niveau agrégé, entraîne un préjudice pour ces personnes et leurs proches, par le biais d'un jugement réel ou perçu des effets de leur décision personnelle de vaccination".
En outre, "les résultats d'une telle analyse, tout en étant peu informatifs pour la prise de décision en matière de santé publique, pouvaient être utilisés pour nuire à la confiance dans les vaccins à ce moment critique".
Suis-je complotiste ? Ou bien est-on en train de voir au grand jour les manœuvres d’un Etat pour faire semblant d’investiguer sur une situation très alarmante pour mieux conclure demain que si tout ne va pas bien… on n’a finalement trouvé aucune explication ? End of story…
Un médecin peut-il encore donner des conseils de prudence à des femmes enceintes (simple principe de précaution) ou doit-il suivre sans piper mot les injonctions du plan de l’UE (vacciner les femmes enceintes, groupe prioritaire) et répéter le discours officiel ?
c. Est-ce que conseiller la prudence au moment de vacciner bébés et enfants sera désormais condamnable en tant que désinformation ?
Pour information, ces derniers jours, le vaccin pour les enfants de 6 mois à 5 ans vient d’être autorisé dans toute l’Europe (j’avoue ne pas du tout voir les bénéfices, ne restent que les risques et les coûts), et il y a quelques mois, c’était celui pour les 6-11 ans. Tous les enfants sont maintenant vaccinables. Évidemment sans recul sur les effets dans trois, dix, quinze ans… On n’a mesuré que les effets indésirables pendant un mois et sur moins de 200 enfants. Autant dire rien.
Un médecin qui s’informe et qui voit ce qui se passe au Costa Rica pourrait tenir à des parents un discours de prudence, mais qui serait dès lors condamnable… Ben oui ! Ah bon ? Que se passe-t-il au Costa Rica ? Vous ne savez pas ? Ah non, c’est vrai. Presse française totalement muette. Google actu : rien.
Eh bien, tout simplement on a fermé les écoles une semaine le 11 octobre parce que les enfants ont des maladies respiratoires graves, 104 hospitalisations et l’on ignore pourquoi. 10 sont morts.
Le ministère de la Santé a ordonné une semaine de vacances dans le cadre de l'alerte sanitaire pour le virus respiratoire, dans le but de réduire la pléthore d'admissions de mineurs à l'Hospital Nacional de Niños - Hôpital pour enfants - de San José, pour des infections respiratoires.
Et le Covid n’est pas en cause…
Selon Mme Chacón, il ne s'agit pas de cas de covid-19, expliquant que " sur le total des hospitalisés, 104, un seul correspond au covid-19″.
Le lundi 10 octobre, la ministre a déclaré que la majorité des enfants hospitalisés ont moins de 4 ans, dont au moins 20 sont dans des unités de soins intensifs (ICU).
Le centre médical blâme en partie la suppression des mesures sanitaires contre le Covid-19, telles que le lavage obligatoire des mains, la distanciation sociale et l'utilisation de masques dans tous les lieux publics.
En réduisant brusquement les directives sanitaires, les Costariciens ont été exposés pendant la nuit à un grand nombre d'agents viraux qui commencent habituellement à circuler pendant la saison des pluies, a reconnu Carlos Jiménez, directeur adjoint de l'hôpital pour enfants.
Les autres années, il n’y avait pas tant d’enfants hospitalisés. Pourtant, ils ne portaient pas de masques ni ne se lavaient les mains et n’avaient pas de distance sociale. Et on ne devait pas fermer les écoles.
Que se passe-t-il ?
Faut-il blâmer les mesures de distanciation, qui ont précisément surprotégé les enfants au point de les priver de défenses immunitaires ? Une piste à explorer non, plutôt que de blâmer leur levée rapide ? Ou alors est-ce que dorénavant, nos enfants devront vivre toujours masqués ? C'est cela l'avenir ?
Ou faut-il questionner le rôle du vaccin comme perturbant le système immunitaire en formation de ces enfants ?
Ah oui, j’ai oublié de vous dire : avec 87 % de vaccinés adultes, le Costa Rica est aussi un champion de la vaccination des enfants. Il faut dire que c’est quasiment un État états-unien… et il faut dire aussi que les enfants peuvent être vacinés sans la nécessité d'un consentement écrit des parents au Costa Rica. Un adulte (n'importe lequel) suffit, avec un carnet de santé et une carte d'identité.
Alors, un médecin californien aujourd’hui (demain européen ?) a-t-il encore le droit de recommander la prudence, d’attendre qu’on y voie plus clair ou est-il coupable de désinformation et encourt-il le risque d’être traduit en justice, de perdre son emploi juste parce qu'il va dire : "bénéfices nuls, mais risques possibles" ?
Je conclus : un des dommages les plus graves du vaccin est le coût sociétal qu’il fait peser sur l’information d’une part, mise au pas, sommée d’entonner le chœur des louanges, et d’autre part sur l’exercice libre et critique de la médecine.
Le public le voit : le corollaire en est la perte de confiance dans une médecine instrumentalisée. C’est grave. C’est un autre effet indésirable de la vaccination.
Le Serment d’Hippocrate comporte un principe d’action du médecin : « Primum non nocere (d’abord ne pas nuire) ». Sera-t-il remplacé par le Serment d’hypocrite : « Primum tacere (d’abord se taire) ? Il n’est pas encore trop tard pour résister. Quelques députés européens ont le courage de se lever. Relayons leur parole. Exigeons que les enquêtes, partout, posent toutes les questions. Que, partout, elles aillent au bout. Ne laissons pas l’industrie pharmaceutique produire avec la complicité de quelques pouvoirs les discours autorisés. Le Pouvoir prétend pouvoir dire le Vrai : on dénonce en général cela dans les Etats totalitaires. Mais comme c'est en Californie, tout va bien !