Le vaccin protège-t-il des formes graves ? Petit coup d’œil sur les statistiques australiennes

Le 16/06/2022 0

Article du 16 juin 2022

 

J’exploite les statistiques d’un des pays au monde les plus avancés en vaccination, l’Australie, avec sa province de Nouvelle-Galles du Sud (Sidney, 8 millions d’habitants),

« près de 95 % des personnes des personnes âgées de 16 ans et plus en Nouvelle-Galles du Sud ont reçu deux doses de vaccin COVID-19, tandis que plus de 65 % des personnes pouvant prétendre à une troisième dose l'ont reçue. »

(p.1 du document suivant, en anglais :

https://www.health.nsw.gov.au/Infectious/covid-19/Documents/weekly-covid-overview-20220528.pdf)

Pendant les 14 jours précédent ce rapport du 28 mai 2022,

« 474 personnes atteintes de COVID-19 ont été admises à l'hôpital et 41 ont été admises en USI cette semaine, ce qui représente une diminution par rapport à la semaine précédente. Les moyennes mobiles sur sept jours des admissions quotidiennes à l'hôpital ont diminué, passant de 77 la semaine dernière à une moyenne de 68 admissions quotidiennes, et les admissions en USI sont restées stables, avec une moyenne de six admissions quotidiennes. Les admissions à l'hôpital comprennent les personnes atteintes de COVID-19 qui sont admises pour d'autres raisons » (p. 2).

La fin de ce passage permet de rétablir une vérité trop souvent oubliée sur ces statistiques d’hospitalisation Covid : en effet, le document dit que les personnes peuvent entrer à l’hôpital avec le COVID mais y venir pour d’autres raisons. Dont acte. Et pourtant quand il va s’agir de parler des hôpitaux surchargés, ce sont bien ces chiffres globaux d’hospitalisation avec Covid que l’on va brandir, pour nous confiner, nous vacciner, etc.

474 personnes qui entrent à l’hôpital en deux semaines pour 8 millions d’habitants, c’est peu : la crise Covid est en train de baisser, ce que dit le rapport :

« La transmission du COVID-19 dans la communauté reste élevée mais a diminué cette semaine. Les admissions à l'hôpital, y compris les soins intensifs, ont continué à diminuer légèrement. » (p.1).


Le variant Omicron, le plus bénin, est le seul représenté dans ses différents variants de BA1 à BA5, avec des combinaisons entre différents BA aussi (p. 12)

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On est donc en phase de décrue forte, avec un Omicron assez bénin.

Le vaccin protège-t-il des formes graves ? C’est ce qu’affirme la page 2, premier paragraphe :

« Les vaccins COVID-19 sont très efficaces pour prévenir les conséquences graves des infections par le virus. »

Voyons les chiffres, page 3

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Qui arrive à l’hôpital avec le COVID (ne disons pas « à cause du » puisque le document fait la différence) ? 1 non vacciné contre 352 vaccinés.

Rappelons que 5% de la population seulement n’est pas vaccinée contre 95%. On devrait trouver un rapport de 1/19 pour les gens à l’hôpital, en reportant simplement les proportions de la population parente. Or, on trouve 1/352. C’est au moins un accident statistique important qui amène les vaccinés à être 18 fois plus représentés que prévus. Cet écart est forcément interprétable et ne peut être le fuit du hasard statistique. Quelle explication ? Est-ce que le fait d’être vacciné favoriserait la contamination, avec des défenses immunitaires moins efficaces ? Ce n’est pas normalement le but d’un vaccin. Mais c’est peut-être un de ses effets indésirables. Hypothèse… Les vaccinés trois doses sont très représentés, les quatre doses sont encore pas mal nombreux. En tout cas, tout discours sur « Le vaccin stoppe la chaine de contamination » devrait être à jamais banni, ainsi que « se vacciner, c’est protéger les autres », « Tous vaccinés, tous protégés ». Ce sont là de véritables fake news qui ont servi à arracher le consentement de celles et ceux qui se sont vaccinés par altruisme.

Le vaccin évite-t-il les formes graves ?

C’est sa dernière justification, toutes les autres s’étant avérées fausses. La colonne du milieu note les admissions en soins intensifs avec COVID. Le moins qu’on puisse dire c’est que les doubles et triples et quadruples vaccinés y vont aussi : 29 vaccinés, contre 2 non vaccinés. Restent les 11 indéterminés: 95% de la pop étant vaccinée, il faut s’attendre à ce que 10 de ces 11 personnes indéterminées soient aussi vaccinées. Ce qui fait 39 vaccinés en USI contre 2 non vaccinés. On ne peut pas dire que les non vaccinés encombrent les services ! Mais il faut bien reconnaître qu’ils sont un peu plus représentés que les 5% de la population parente qu’ils constituent : 2+1/39 = presque 8%... Bon, le vaccin semble donc un peu protéger d’aller en USI… Les non vaccinés y sont proportionnellement un peu plus nombreux que ce qu’ils représentent dans la population (avec un écart de +3%).

Mais… allez expliquer aux 39 personnes qui ont eu 3 ou 4 doses que le vaccin protège des formes graves alors qu’elles sont en soins intensifs! Et que, pourtant, c’est le Omicron qu’elles ont attrapé… Il sera plus simple de dire aux non vaccinés qu’ils ont joué et perdu : ils sont sans doute plus enclins à entendre ce discours… Mais les autres, ceux qui ont fait tout juste, coché toutes les cases, et qui sont en soins intensifs ? On leur dit quoi ? Que le vaccin protège des formes graves sauf si vous êtes vraiment vieux, malades par ailleurs, co-morbidités ?  Ah ben oui, tiens, c’est ce qui est expliqué page 2 :

« Malgré la protection substantielle contre le COVID-19 fournie par la vaccination, l'âge avancé reste un facteur de risque important de maladie grave et de décès lié au COVID-19, en particulier lorsqu'il est associé à d'importants problèmes de santé sous-jacents importants. »

Bref, ça ou un placebo… Si vous êtes jeune et en bonne santé, le vaccin protège des formes graves… que vous auriez jamais eues ! Sinon, il reste la prière. On se moque un peu du monde, non ?

Les morts avec le Covid en étant vaccinés sont-ils des formes graves ? Il me semble un peu que oui. Ces vaccinés sont donc bien mal protégés donc : sur les 98 morts, 14 n’étaient pas vaccinés, et donc 84 l’étaient. Encore une fois, il y a peut-être bien là un effet sinon protecteur du moins réducteur. Les non vaccinés représentent presque 15 % des décès quand ils ne sont que 5 % de la population. Dont acte. Mais si le vaccin marchait (« protège des formes graves »), ils devraient représenter 100% des décès et les vaccinés 0, pas 85%.

Au fil des mois, les doses se multiplient. On trouve déjà des titres de journaux sur la 5e dose en France, les plus de 65 ans sont admissibles à la 4e. Un vaccin qu’il faut refaire tous les trois mois, qui n’empêche pas d’attraper le virus et même qui multiplie par 18 les chances de le faire, comme dans le cas australien, un produit qui ne vous empêche pas de finir en soins intensifs ou de mourir avec le Covid est-il encore ce qu’on appelle couramment un vaccin ? Doit-on fonder sur ce produit toute la stratégie de retour à la vie normale, refuser que les soignants non vaccinés travaillent ? Je laisse à chacun le soin de répondre.

Je montrerai dans la livraison qui suit que c’est par rapport à ce produit que l’UE va fonder la poursuite de sa politique du tout vaccinal pour nous permettre d’être « libres » de voyager, et que les USA vont enclencher la vaccination des tout petits, de 0 à 5 ans. Pour les protéger des formes graves ? Pour empêcher qu’ils ne contaminent des vieux qui ont déjà reçu 4 doses ?

On avait Ubu Roi, le voici médecin !

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