Du Von der Leyen-gate aux Pfizer papers : scandales politico-sanitaires

Le 12/07/2025 0

Article du 12 août 2025

Retour aux sources. J’ai commencé ce blog avec le Covid et la manière dont politiques, médias et médecins médiatiques construisaient un récit de la peur, à partir de faits bien réels mais intégrés dans un ensemble à trois propositions dont deux se sont très vite avérées fausses.

 

  1. Le virus a une très forte létalité
  2. Il n’y a pas de thérapeutique
  3. Seule la vaccination généralisée peut permettre de revenir à une vie normale.

Je ne vais pas refaire ici l’ensemble des critiques que j’ai faites pendant des mois, et même pendant deux ans et demi.

Pour la première proposition, on a assez vite compris que le virus avait une létalité de 1 sur 1000 au-dessus de 70 ans (avec des pathologies multiples associées), et de 1 sur 10000 en dessous de cet âge.

Pour la troisième, aucune vaccination généralisée ne pouvait venir à bout de ce coronavirus, du simple fait qu’il n’existe aucun vaccin « définitif » pour les affections respiratoires (grippes et autres rhumes). Comment aurait-il pu en être autrement pour ce coronavirus, qui n’est qu’un exemplaire d’une grande famille bien connue ? Tous les vaccinologues le savaient. Mais on nous a vendu l’idée que le vaccin serait la panacée, qu’il romprait la chaine de contagion, qu’il viendrait à bout de l’épidémie. En quelques semaines tout le monde a pu vérifier qu’être vacciné n’empêchait ni d’attraper le Covid ni de le transmettre. Alors on s’est rabattu sur « il empêche les formes graves ».

Je passe ici sur la composante 2 du récit covidien : pas de thérapeutique ? pour un coronavirus ? Aucun antiviral classique ? Il faut dire qu’on a interdit de les essayer : dès le début, la consigne était : ne prenez que du paracétamol et restez chez vous, n’allez surtout pas voir le médecin. Passons, ce n’est pas le propos du moment, mais j’y reviens en fin d’article car c’est très important… pour les fabricants de vaccin.

1. Ursula passe encore à travers les mailles mais le filet se resserre

En tout cas, on nous l’a vendue très cher, cette idée que seul le vaccin sauverait l’humanité : 74 milliards d’euros pour l’Europe, au total. Le montant du contrat négocié via SMS entre Ursula von der Leyen et le patron de Pfizer, Albert Bourla, est estimé à 1,8 milliard de doses de vaccin COVID‑19, pour une valeur d’environ 35 à 36 milliards d’euros sur les 74 milliards du total.

Ces contrats ont été négociés illégalement :

  • UVDL n’avait aucun mandat pour le faire ;
  • le mode de négociation était illégal ;
  • elle n’a jamais voulu donner accès à ces échanges. Des voix (des députés européens comme Michèle Rivasi, Les Verts) ont demandé la publication des SMS et les journalistes, comme le New York Times, les ont réclamés via la justice – sans résultat à ce jour.

Elle aurait dû être destituée pour beaucoup moins que cela dans n’importe quelle démocratie, mais l’UE est une technocratie. Alors qu’elle était en procès au printemps 2024 pour cette affaire devant un tribunal de Liège, elle a réussi, dans le silence total des médias sur cette comparution (la justice belge a fini par botter en touche en disant que le plaignant, un citoyen belge, n’avait pas lui-même été victime !), à se faire nommer à nouveau à la tête de la Commission en juin 2024. La Médiatrice européenne (Emily O’Reilly) n’a pas eu de réponse non plus à ses questions répétées à la Commissaire européenne.

Pourtant, en février 2024, la Cour de justice de l’UE a donné tort à la Commission. Elle a affirmé que la Commission aurait dû chercher les SMS de façon plus sérieuse et transparente, et que leur absence constitue une violation des principes d’accès aux documents. Mais aucune sanction directe n’est prononcée. Le contenu des SMS reste inconnu. La justice européenne a été empêchée d’enquêter, le Parlement européen n’a jamais eu de réponse à ses questions.

Le dernier développement du scandale UVDL remonte au 3 juillet 2025 : l’eurodéputé roumain Gheorghe Piperea (groupe ECR, Ligue conservatrice et réformiste européenne), soutenu par environ 72 parlementaires, dépose une motion de défiance contre la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. Cette motion visait principalement à dénoncer :

le manque de transparence lors des négociations des contrats avec Pfizer 

le refus de la Commission de communiquer les SMS échangés entre von der Leyen et Albert Bourla, malgré l’annulation de ce refus par la Cour de justice de l’UE en mai 2025 ;

Le 7 juillet, Ursula von der Leyen est interpellée lors d’un débat au Parlement à Strasbourg, où elle doit répondre aux accusations.

Elle les réfute en les qualifiant de “vieilles recettes des extrémistes”. Facile, non ? Ellle condamne la démarche comme une "motion de l’extrême droite" et appelle les groupes pro-européens à se mobiliser. Le qualificatif « d’extrémisme », ça ne vous rappelle rien ?

Que croyez-vous qu’il arriva ? La motion fut rejetée : 175 voix pour, 360 contre, 18 abstentions sur un total de 720 voix exprimées. Le seuil requis pour la faire passer était de la majorité des deux tiers, soit environ 361 voix.

La motion représentait le premier vote de défiance contre une présidente de la Commission depuis 2014, et une remontrance notable pour von der Leyen. Elle a montré des tensions internes : le PPE (Parti populaire européen) a fait bloc derrière UVDL, mais les Socialistes, libéraux, Verts et même certains membres de l’ECR (Conservateurs et Réformistes européens : un étrange nom, non ?)  ont  exprimé leur désaccord ou leur scepticisme : https://fr.euronews.com/my-europe/2025/07/09/comment-le-vote-de-confiance-de-mme-von-der-leyen-a-dechire-les-conservateurs-au-parlement?utm_source=chatgpt.com

Dans cet article, vous lirez que l’extrême droite italienne (les Fratelli d’Italia de Meloni) ont été les plus fervents défenseurs de UVDL. Tiens, ne disait-elle pas que cette motion contre elle sentait l’extrémisme ? Mais comme je vous l’expliquais récemment, la droite de la droite n’est plus « extrémiste » actuellement. https://informations-covid.e-monsite.com/blog/l-extreme-centre-et-les-extremismes-comment-evacuer-du-debat-les-partis-porteurs-de-questions-sociales.html

Pour s’assurer de ne pas être censurée, UVDL a fait des concessions politiques (ex. maintien du Fonds social européen, promesses sur le budget long terme) pour rallier les S&D et Renew (groupe des macronistes).

Tout est bien qui finit bien. La Commission peut poursuivre son travail, elle a échappé à la justice et à la motion de censure.

Dans cette histoire, bien qu’on ait en main tous les éléments, la justice s’est avérée impuissante, incapable d’avoir accès aux SMS et à leur contenu. Au final, l’absence de transparence n’a pas porté préjudice au politique. Mais cette situation porte un grave préjudice à l’institution européenne, à l’idée démocratique qu’elle prétend incarner.

2. Les Pfizer papers

La même absence de transparence, les mêmes bâtons dans les roues de la justice sont observables pour tout ce qui concerne Pfizer. Souvenez-vous des contrats signés par la Commission avec les fournisseurs de vaccin : ils étaient caviardés, des paragraphes entiers en noir. Les députés eux-mêmes ne pouvaient pas savoir ce qui était caché.

En fait, Pfizer est un spécialiste de la dissimulation et du secret. En 2021, l’avocat Aaron Siri obtient devant un tribunal fédéral américain l’obligation pour la Federal Drugs Administration de divulguer 450 000 documents internes transmis par Pfizer lors de la procédure d’autorisation de son vaccin contre le Covid. Comment voulez-vous humainement exploiter 450 000 documents ? Autre forme d'entrave à la vérité.

Initialement, la FDA souhaitait garder ces informations secrètes pendant… 75 ans !
Le tribunal a refusé, et ces données, d’une ampleur inédite, sont devenues publiques.

Une journaliste, Naomi Wolf, a décidé d’investiguer. Elle est une figure majeure des médias et de la politique américaine : autrice à succès, elle a connu la célébrité dès les années 90 avec Le mythe de la beauté, avant de devenir conseillère pour Bill Clinton et Al Gore.

Pendant des décennies, elle a été une voix influente dans les cercles progressistes américains.
Pourtant, tout bascule en juillet 2021 : après avoir relayé des témoignages de femmes rapportant des troubles menstruels après la vaccination Covid, Naomi Wolf est censurée sur les réseaux sociaux, et ses biographies officielles sont modifiées pour la discréditer. Cet évènement marque le début de son engagement comme lanceuse d’alerte, engagement qui aboutira à la publication des Pfizer Papers de Naomi Wolf.

https://www.editionsmarcopietteur.com/393-pfizer-papers.html?utm_source=chatgpt.com

Face à la complexité et au volume des documents, Naomi Wolf comprend qu’ils risquent de disparaître dans l’oubli s’ils ne sont pas analysés et expliqués au grand public.

Pour donner vie au livre Pfizer Papers, un projet sans précédent a vu le jour : Naomi Wolf lance un appel et réunit plus de 3 200 experts bénévoles, allant d’oncologues à des statisticiens, biologistes, cliniciens ou enquêteurs spécialisés en fraude médicale. Leur mission : analyser chaque page des documents Pfizer, rédiger des rapports accessibles et révéler ce que contiennent vraiment ces données.

A cette occasion, la démocrate Naomi Wolf reçoit l’appui de Steve Bannon (ancien conseiller de Trump, venant de la droite la plus dure) et de ses propres réseaux. Une alliance étrange pour un travail collectif de 109 rapports compilés dans ce livre-enquête. Il fallait bien cela pour 450 000 documents analysés.

Que montrent ces Pfizer papers que la firme et la FDA voulait garder secrets ?

2.1. Des essais défectueux

L’étude clinique Pfizer était « profondément défectueuse » : le groupe placebo a été largement supprimé (≈ 95 %) en mars 2021, rendant impossible une analyse comparative à long terme de la sécurité et de l’efficacité.

Pfizer disposait dès novembre 2020 de données indiquant que le vaccin n’était ni sûr ni efficace, mais a retardé l’annonce d’efficacité pour des motifs probablement politiques — jusqu’en après l’élection présidentielle US.

2.2. Des effets secondaires massifs et cachés

Au cœur des Pfizer Papers se trouve un élément important : en seulement trois mois de suivi après la mise sur le marché, Pfizer a enregistré plus de 12 000 décès suspectés d’être liés au vaccin et plus de 140 000 effets indésirables graves, dont des AVC, des crises cardiaques, des thromboses, des lésions neurologiques et même des cas de démence et de paralysie.

Ces données n’ont pas été communiquées au public ni aux médecins, alors même qu’elles auraient dû conduire à une réévaluation immédiate de la balance bénéfices/risques du vaccin.

Au lieu de cela, les autorités sanitaires ont poursuivi la campagne de vaccination massive en déclarant le produit « sûr et efficace ».

2.3. Effets indésirables et pathologies inédites

Plus de 43 000 effets indésirables ont été signalés en moins de trois mois, avec environ 1 200 décès.

De multiples organes ont été affectés : neurologiques (AVC, Guillain-Barré, Bell’s palsy), cardiaques (myocardites) — rares mais ni bénignes, ni transitoires —, troubles reproductifs et hémorragie graves.

Le vaccin aurait aussi donné naissance à une « maladie du CoVax », un trouble multisystémique nouveau

2.4. Les dommages sur la santé reproductive des femmes

Les Pfizer Papers mettent en lumière un aspect particulièrement alarmant : les effets dévastateurs sur la santé reproductive des femmes. Les documents internes de Pfizer révèlent des taux anormalement élevés de troubles menstruels, d’hémorragies, de fausses couches (jusqu’à 80 % dans certaines séries de cas) et de complications graves des grossesses.

Ils confirment aussi la présence des nanoparticules lipidiques du vaccin dans les ovaires, les testicules et le placenta, provoquant des lésions potentielles sur la fertilité féminine et masculine.

Ces informations étaient connues de Pfizer dès les premiers mois de commercialisation, mais n’ont pas été portées à la connaissance des femmes, des familles ou des professionnels de santé.

Rappelons que les femmes enceintes étaient des cibles prioritaires de la vaccination… alors que pratiquement tous les médicaments leur sont d’ordinaire interdits, y compris les plus éprouvés. Etonnant, non ?

Conclusion

Par-delà les problèmes liés au vaccin lui-même, les documents montrent qu’un effort mondial de censure et de manipulation a empêché le public d’accéder à la vérité sur les vaccins à ARNm. On a pris l'habitude, pour dédouaner les Pouvoirs, de dire "on ne savait pas", "personne ne savait". Pfiez savait, la FDA savait. En Europe, UVDL a consenti au caviardage des contrats et organisé l'opacité. Les vaccins ont été adoptés à la hâte, les milliards dépensés pour des millions de doses ensuite mises à la poubelle, On en avait acheté 8 fois plus que d'Européens, enfants compris. 

La FDA, dont le rôle est de veiller sur la sécurité des produits, était informée de ces insuffisances au moment de l’autorisation, mais elle a laissé mettre sur le marché. Mieux, elle a organisé la désinformation et la rétention d’information. Cela devrait faire bondir... Mouais... Après tant de scandales, le citoyen normal finit par abandonner toute exigence.

Mais là on a joué avec son argent contre sa santé. 

Au passage, le livre critique également la loi PREP Act, qui offre une immunité juridique à Big Pharma et aux instances sanitaires, protégeant davantage leurs intérêts financiers que la santé publique. De quoi s’agit-il ? La PREP Act (acronyme de Public Readiness and Emergency Preparedness Act) est une loi américaine votée en 2005, qui joue un rôle central dans la réponse fédérale aux urgences sanitaires — en particulier lors de la pandémie de COVID-19.

La PREP Act donne au Secrétaire à la Santé des États-Unis (HHS) le pouvoir d’accorder une immunité juridique quasi-totale aux fabricants, distributeurs et prestataires de soins utilisant certains produits médicaux lors d'une urgence sanitaire déclarée.

On comprend mieux pourquoi il était capital pour le Pouvoir de construire le Récit de la Peur par lequel j’ai commencé ce blog. Il fallait (1) absolument déclarer que le Covid était une maladie très fortement létale ; (2) décréter l’absence de toute autre thérapeutique. Ainsi, on pouvait accéder à la procédure accélérée de mise sur le marché et offrir à Pfizer une immunité juridique. Le fait de ne jamais essayer aucun antiviral dans la panoplie de ceux qui existent entrait dans cette stratégie et donnait la formule magique :

forte létalité + pas de médicaments               = urgence sanitaire

= vaccin miracle et impunité totale.

La double actualité de la motion de défiance et de la parution du livre de Naomi Wolf m’a permis de revenir sur ce passionnant sujet qu’est le Covid. Je ne parle pas ici en spécialiste de la chose médicale mais en observateur des fonctionnements démocratiques : ceux-ci ont été sacrément amochés. C’est le sujet de mon futur livre, s’il parvient à être édité à la rentrée : La démocratie globalitaire. Gouverner par la Peur.

A suivre ?

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