La menace est toujours là dans les discours : on a la menace du masque, qui reviendrait… un masque qui n’est absolument d’aucune utilité non plus qu’il soit chirurgical, FP2 ou en tissu mais qui fonctionne comme symbole de pouvoir sur nos corps et nos vies. Utile donc mais pas sanitairement. Le 25 mars en Grande-Bretagne, sans masques, sans isolement des cas positifs : 39925 cas positifs. En France, avec passe vaccinal puis sanitaire encore et masques dans les transports : 143 571 cas. En Allemagne, avec passe vaccinal et masques FFP2 obligatoires : 276 746 cas.
Dans ce contexte, la désinformation continue. Je vous renvoie à tous les discours qui nous ont été assénés comme des vérités intangibles pour faire passer confinement, vaccination obligatoire, masque généralisé et dont tout le monde sait aujourd’hui qu’ils étaient faux. On était bien dans des fake news, de la désinformation (d’Etat) mais le dire comme cela était alors complotiste.
La semaine dernière, le 23 mars, un seul article en plusieurs parties, du Figaro, montre la désinformation encore et toujours à l’œuvre.
https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-19-le-royaume-uni-rend-hommage-aux-victimes-de-la-pandemie-en-pleine-flambee-de-cas-20220323
Le titre en est : Covid-19 : 145.560 nouveaux cas, 91 morts dans les hôpitaux français
Il comprend 7 nouvelles différentes.
20.653 patients hospitalisés en France
Recueillement au Royaume-Uni pour les morts du Covid-19
Shanghai redoute une «panique» avec la montée du Covid-19
Moderna va demander l'autorisation de son vaccin chez les enfants de six mois à six ans
Le Québec recommande une 4e dose de vaccin anti-Covid aux plus vulnérables
Près de 840.000 vaccins contre le Covid-19 ont expiré au Kenya
La Nouvelle-Zélande va assouplir ses restrictions sanitaires
Chacun de ces 7 points illustre à sa manière une forme dedésinformation qui maintient la pression.
Je développe seulement le plus… incroyable. La « panique » en Chine, la « montée du Covid 19 ». Accrochez-vous… Les gens ne lisent que les titres c’est bien connu. Les journaux le savent, qui désinforment par là. Passé le titre, il n’y a rien pourtant. Mais le mal est fait !
Extraits :
« La mairie de Shanghai a appelé au calme mercredi face au risque de «panique» provoqué par la montée des cas de Covid-19 dans la plus grande ville de Chine. »
La première phrase fait craindre le pire, tout y est : appel au calme, « panique », « montée des cas », « plus grande ville » et … Chine, là où tout a commencé !
« Plusieurs quartiers de la capitale économique chinoise sont d'ores et déjà placés sous confinement mais nombre d'habitants redoutent une quarantaine généralisée et ont commencé à stocker de la nourriture. »
« Confinement », « quarantaine généralisée » : serions-nous revenus en janvier 2020 ?
« La Chine traverse depuis quelques jours sa plus grave flambée de Covid depuis la vague initiale du début 2020. »
On en est pourtant loin… Quelle est la hauteur de la flambée ? Je vous livre tout d’un coup :
« Bousculé par la souche Omicron, le géant asiatique a fait état mercredi de plus de 5000 nouveaux cas de contamination, un chiffre minime à l'échelle mondiale mais considérable pour le pays qui suit officiellement une stratégie du zéro Covid. Shanghai à elle-seule a comptabilisé un cinquième du total des dernières 24 heures, avec 981 nouveaux cas, presque tous asymptomatiques sauf 4. »
Vous avez fini de lire ? 5000 cas positifs dans un pays de 1,4 milliards … La France dans le même article, avec 145000 n’est pas à feu et à sang…. 25 millions d’habitants à Shangaï et 981 cas positifs… positifs oui, malades ? 4 symptomatiques ! Soit 0,000016 % : personne ne sait même lire ce pourcentage.
Il est piquant de constater que Le Figaro ne détaille pas les symptômes, mais Omicron est proche du rhume, parfois même en moins pénible.
Ainsi 4 cas « symptomatiques » dans une ville de 25 millions d’habitants permettent à un pouvoir (totalitaire ?) de soumettre sa population à la menace, de créer réellement la panique, par ses mesures et non du fait du virus, de maintenir la pression. A ce compte, n’importe quel Pouvoir peut décider de nous enfermer. C’est le Pouvoir qui tient le curseur, qui décide arbitrairement des seuils. Qui enferme et libère. Pouvoir totalement discrétionnaire dans des pays où, comme en France ou en Chine, il n’y a pas de contre-pouvoir.
Ces 4 cas permettent aussi en France à un journal, qui choisit le sensationnel pour désinformer, de continuer à faire croire aux Français que l’heure est grave, de les préparer à continuer à obéir et à se soumettre, de leur dire « Si la Chine y passe, préparez-vous ». Le Figaro, lisez l’article, n’a aucune distance critique face à ces chiffres. Aucun discours qui dénoncerait une mesure attentatoire des libertés : on rapporte, on cautionne, on désinforme. On prépare déjà la suite en France. J’aimerais me tromper, mais ces ficelles sont tellement grosses. De celles dont on fait les cordes.
Je vous laisse lire le reste…
Le premier article, sur les chiffres en France, relève de la classique manipulation par les chiffres. Que veulent dire 91 morts (sur 1600 par jour en France) ? Age des patients, comorbidités : rien n’est dit, qui pourrait expliquer, relativiser… le poids des chiffres, bruts, absolus ? Et surtout, on voit dans cet article-même que tous les autres chiffres traduisent des baisses. Mais ce n’est pas cette baisse qui fait titre : c’est l’annonce impressionnante de 145000 nouveaux cas et de 91 morts, qui fait son œuvre de discours de la peur.
L’article sur l’Angleterre semble rapporter des morts de guerre et se termine par une annonce effrayante de nombre de cas positifs et d’hospitalisés (mais on ne dit pas que les doubles et triples vaccinés sont de loin les plus nombreux dans les hôpitaux).
Après ces trois articles bien effrayants, la quatrième nouvelle est comme un baume au cœur : Moderna va pouvoir vacciner les 6 mois à 6 ans. Sait-on si cela a un quelconque intérêt pour eux ? Non, on n’en dit rien, et pourtant c’est la première question à se poser. L’important pour le Figaro est de citer le PDG et son argument massue : les injections sont « sûres » et le niveau d’anticorps atteint est celui des adultes ( !) : quand on voit l’intérêt chez ces derniers, on peut se demander pourquoi faire subir cela aux petits ! A relier au quatrième article, avec le Québec qui recommande pour « les plus vulnérables » une quatrième dose pourtant fondée sur absolument aucune étude… mais de cela l’article ne parle pas. Ensuite, c’est le Kenya, qui a jeté 840000 doses de ce vaccin AstraZenecca donné par les riches de Covax qui n’en voulaient plus (mais cela n’est pas non plus rappelé dans l’article, on voit juste que les Africains ne sont pas fichus de se bouger pour ne pas rater les dates). Enfin, la Nouvelle Zélande (qui en était encore à limiter les regroupements en plein air ( !)) assouplit ses mesures. On y lit une phrase bizarre de la Premier ministre qui dit assouplir « «non parce que quelqu'un est allé sur le parvis du Parlement»… On aurait pu à cette occasion nous informer sur le très fort mouvement de contestation populaire de plusieurs semaines qui a fait plier le Pouvoir (https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/nouvelle-zelande-plus-de-120-manifestants-anti-vaccins-arretes-a-wellington-lors-de-heurts-avec-la-police_4953267.html)
Mais non, on reste dans l’allusion incompréhensible pour quelqu’un de désinformé par le Figaro et autres.
La machine à désinformer pour continuer à vacciner continue à tourner en sourdine pendant la Guerre en Ukraine et pendant la campagne électorale. La vaccination - obligatoire cette fois – pourra reprendre fin juin.
Elle sera le fait de l’UE qui contraindra tous ses membres, en prolongeant le règlement établissant le certificat COVID numérique de l'UE, au moins jusqu’en juin 2023.
https://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2022/03/11/covid-19-council-agrees-to-extend-the-regulation-establishing-the-eu-digital-covid-certificate/
Compte tenu de la faiblesse du service vaccinal rendu, vous pensez qu’une double ou triple vaccination de janvier 2022 vous accordera un sésame d’un an et demi ? Il n’est pas interdit de rêver.
Les médias n’en parlent pas évidemment.
2. McKinsey
L’autre gros dossier de désinformation Covid est lié à la manière dont le cabinet McKinsey a géré cette crise.
On sait depuis un an que le gouvernement est allé chercher ce cabinet américain pour faire le lien entre… les différentes administrations françaises de santé !
Si vous voulez plus d’info, lire
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-on-vous-resume-la-polemique-autour-de-mckinsey-le-cabinet-qui-conseille-le-gouvernement-sur-la-strategie-vaccinale_4291131.html
Ou visionner https://www.youtube.com/watch?v=oyTmA_nxRbU
Sinon, pour faire bref, il y a là trois scandales dans un :
- le vrai scandale est le fait qu’un Etat confie ses choix politiques à un cabinet privé ; qui plus est un cabinet étranger – cela va jusqu’au Ministère de la Défense, regardez cet article de … 2018
https://www.consultor.fr/articles/mckinsey-parmi-les-gagnants-des-appels-d-offres-du-ministere-de-la-defense
- le deuxième scandale est le coût faramineux de ces prestations… plus d’1 milliard par an (à McKinsey et quelques autres). L’équivalent de combien de postes de fonctionnaires (et de chômeurs en moins) dont on baisse le nombre et bride les salaires par idéologie libérale ?
- le troisième scandale est l’évasion fiscale : McKinsey (basé au Delaware, paradis fiscal bien connu et Etat de Biden) ne paie aucun impôt depuis des années en France. Emmanuel Macron fait mine de s’étonner : « Cela me choque comme tout un chacun ». Le problème, c’est que Macron n’est pas tout un chacun, c’est lui qui a ménagé une confortable écurie pour ce cheval de Troie dans le gouvernement, et c’est lui qui paie. C’est pour se dédouaner qu’il préfère minimiser et parler d’optimisation fiscale » quand il évoque le dossier ?
Ce qui est intéressant dans la désinformation, c’est qu’un scandale chasse vite l’autre et c’est bien tout l’intérêt ; les médias ne parlent plus que de l’aspect fiscal, ce qui est commode et qui renvoie à des choses que comprennent les Français qui se sentent, après des années de matraquage de discours libéral, étranglés par l’impôt. Comment en vouloir à McKinsey ?
Fillon a volé quelques milliers d’euros à l’Assemblée nationale et a dû céder la place. Chaque année, Macron et son gouvernement détournent pour des cabinets privés un bon milliard d’euros, impunément, et abandonnent notre souveraineté à des intérêts privés, impunément toujours.
Un scandale chasse l’autre, et les Français, dans ce tourbillon de république bananière, baissent les bras. Ils renoncent à exercer leur contrôle, les médias les endorment, le candidat Macron ne débat pas, n’est pas interrogé sur le fond de ces questions par des médias complices. La démocratie a tourné le dos au principe qui la fonde, selon Montesquieu : la vertu.
Conclusion :
Pendant la crise Covid, on disait « Mais que faire d’autre que ne font tous les autres gouvernements ? S’ils confinent, vaccinent aussi, il y a bien une raison ? Ou alors tous dans le complot ? Non non, arrête tes délires, Bruno »
McKinsey exporte les mêmes conseils dans 65 pays. McKinsey est au cœur de l’Administration Biden. Il serait étonnant que l’on fasse une autre politique que les USA.
McKinsey est une des clés du plus grand scandale sanitaire américain, la crise des opiacés :
https://www.lefigaro.fr/societes/crise-des-opiaces-mckinsey-paie-573-millions-de-dollars-pour-solder-des-poursuites-20210204
Il a conseillé… les labos américains pour diffuser des médicaments qui ont tué à l’opium 500 000 personnes en 20 ans et rendu accro des centaines de milliers d’autres. C’est un fait. Il s’en tire, lisez l’article, en payant un demi-milliard, somme négociée avec 40 Etats. McKinsey a pour clients à la fois des entreprises de Big Pharma et des gouvernements. Parions qu’il leur tient le discours du gagnant-gagnant. Les seuls perdants sont les peuples et la démocratie.
L'Ukraine a remplacé dans les médias le Covid. Mais en sous-main, les dispositifs de contrôle des populations via les passeports, les QR codes, la vaccination se consolident.
La crise sanitaire Covid est bel et bien finie. La crise politique ne fait que commencer.