Affirmations péremptoires et place du questionnement (3) : mes propres doutes suivis de vraies interrogations de politiques et de scientifiques

Le 23/10/2023 0

Article du 23 octobre 2023

En matière de Covid, on commence à y voir peu plus clair sur la dangerosité actuelle du virus, et, avec le recul, sur les effets qu’il a pu avoir sur la mortalité pendant la crise, un effet essentiellement concentré autour des personnes au-delà de 80 ans. Mais les statistiques sur les excès de mortalité en Europe et dans les pays massivement vaccinés (cf livraison précédente) montre qu’il se passe quelque chose. Quoi au juste ?

 

Certains politiques affirment que ce n’est pas du tout lié au vaccin, car il n’y a aucun effet secondaire avec les vaccins ARN messager. C’est la position du ministre actuel de la santé en France, Aurélien Rousseau, pour qui il n’y a pas d’effets secondaires.

Rousseau

Ceux-ci figurent pourtant sur la notice du médicament Pfizer qui mentionne les myocardites et péricardites comme possibles effets secondaires reconnus, sans compter les multiples reports d’effets secondaires indésirables dans les bases française, européenne, américaine (en deux ans, plus d'effets indésirables rapportés que pour tous les autres vaccins réunis en 50 ans) : l’affirmation du ministre est à tout le moins surprenante. Quant au fait que les vaccins actuels seraient plus efficaces que les précédents, il faudra quand même attendre la campagne de vaccination pour s’en assurer car, en matière de virus respiratoire, le vaccin pour la grippe montre bien que, chaque année, on ignore son degré réel d’efficacité. Mais le ministre lui n’a déjà aucun doute. Il ne fait pas visiblement pas partie des personnes qui s’interrogent.

Pfizer n’a du reste jamais garanti l’absence de ces effets à long terme. Voici un extrait du contrat sud-africain du 1er avril 2021, que la justice sud-africaine a réussi à obtenir (rappelons que les contrats ne sont pas accessibles encore à ce jour en Europe, autrement que sous une forme caviardée, noircie dans ses clauses les plus importantes). RFI s’en est fait l’écho en soulignant seulement le caractère inéquitable des prix pratiqués ( https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230906-afrique-du-sud-une-ong-d%C3%A9voile-des-contrats-de-vaccins-anti-covid-aux-conditions-d%C3%A9raisonnables) mais sans mentionner le point 5.5., sur la reconnaissance par l’acheteur du fait que… Pfizer ne sait rien des effets indésirables à long terme. Il n'en savait pas plus à moyen terme et pour cause : aucun recul.

Pfizer contrat afsud

Traduction du point 5.5.

L'Acquéreur reconnaît que le Vaccin et les matériaux liés au Vaccin, ainsi que leurs composants et matériaux constitutifs, sont en cours de développement rapide en raison des circonstances d'urgence de la pandémie de COVID-19 et continueront à être étudiés après la fourniture du Vaccin à l'Acquéreur en vertu du présent Accord. L'Acheteur reconnaît en outre que les effets à long terme et l'efficacité du vaccin ne sont pas connus à l'heure actuelle et qu'il peut y avoir des effets indésirables du vaccin qui ne sont pas connus à l'heure actuelle. En outre, dans la mesure où cela est applicable, l'Acheteur reconnaît que le Produit ne recevra pas de numéro de série.


J’ai mis en gras les éléments importants. L'acheteur reconnait ne rien savoir de l'efficacité du vaccin. Diantre ! Il reconnait aussi ne rien savoir des effets à long terme… et, sans numéro de série du lot, il va être difficile de tracer si des problèmes arrivent avec des lots particuliers. Je reviendrai sur cette question des lots.

D’autres politiques préfèrent carrément regarder ailleurs. C’est le cas en Irlande.

Lien vidéo

Sur cette vidée, on voit bien plusieurs parlementaires interroger le ministre sur des données de morts en excès, sur ce qui a pu être entrepris pour en connaître la cause (voire pour y remédier) et on voit bien la gêne du ministre qui feint de ne pas avoir de données alors que c’est manifestement lui qui doit être le premier averti. Je ne vous cache pas que la fin de la vidéo est, même pour moi , manifestement complotiste, avec l’idée qu’on voudrait éradiquer le peuple irlandais ! Mais les débats parlementaires ne peuvent pas être considérés comme tels, et la fin du documentaire ne doit pas discréditer le début.

Pour rappel, si vous n’aviez pas eu l’occasion, voici ce qui s’était passé au parlement anglais en septembre, à partir de 2’50

https://youtu.be/bJ23vr1Gs3w?si=EL6Hl6294QjskuNa 

Le "débat" a finalement eu lieu ces derniers jours, le 19 octobre 2023, au Parlement anglais. Les rangs étaient déserts. deux travaillistes, aucun libéral, aucun député du parti nationaliste écossais. 14 ou 15 personnes seulement. 25 minutes d'exposé. Une responsable junior a répondu en 5 minutes - vers la minute 27 (à sa décharge elle n'avait pas droit à plius !), en invoquant la grippe, les retards de diagnostic dûs aux confinements, le diabète, la cigarette : Mais à part les effets du confinement (no comment !), toutes les autres tendances existaient avant et ne siffusent pas à répondre.

https://www.youtube.com/watch?v=97qRUqYLNu0

Les médias ont pu évoquer l’idée qu’il y avait eu une canicule encore pendant l’été 2022, que celle-ci avait pu expliquer des morts en excès. La canicule en question n’a pourtant rien eu à voir avec celle de 2003... entre 15 et 20000 morts alors. Des morts en 2002, peut-être... mais 53000, en France ? Et répartis sur toute l'année ? Et on a du mal aussi à considérer cette explication pour les morts en excès en Islande entre le mois août et octobre 2022, avec une moyenne de température à 14° en juillet… Mais après tout, l’hypothèse caniculaire n’est pas complètement à écarter. Juste, il faudrait vraiment voir de plus près ! Mais le Ministère ne le fait pas.

Une autre hypothèse est celle des retards de diagnostic qui ont pu avoir lieu pendant les confinements de 2020, entraînant des morts à moyen terme. Et cette hypothèse n’est effectivement pas à écarter. Mais encore faudrait-il se donner les moyens de faire le lien entre les personnes qui décèdent en excès, les catégories d’âge concernées, les causes de décès et les statuts vaccinaux. Ces explorations ne sont pas faites par nos gouvernements, lesquels préfèrent regarder ailleurs et ne pas s’en occuper du tout.

Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que des personnes s’interrogent, dont je fais partie.

Je cherche à m’informer, je cherche à recouper des sources, je cherche à prendre de multiples informations et j’avoue mon incompétence sur le fond quant à ses sujets. Mais le fait est que des voix qui me semblent être des voix autorisées commencent à poser des questions, à émettre des hypothèses qui, au moins, devraient faire l’objet d’investigations de la part de nos autorités de santé, de façon à ce qu’elle soit complètement infirmées au besoin et que les personnes comme moi puissent avoir des réponses à leurs questions. Qui peut dire que ces questionnements ne sont pas légitimes ?

C’est à ces hypothèses, ces questionnements de scientifiques que le présent article est consacré.

1. Hypothèse numéro 1 : au-delà de deux injections, les rappels de vaccins jouent un rôle négatif vis-à-vis du système immunitaire

C’est une hypothèse émise par le professeur Angus Dalgleish. Qui est-ce ?

Le professeur Dalgleish est professeur d'oncologie à l'université St George de Londres, membre du Collège royal des médecins du Royaume-Uni et d'Australie, de l'Académie des sciences médicales et du Collège royal des pathologistes. Il a codécouvert le fait que le VIH utilise le CD4 comme récepteur cellulaire chez l'homme. En tant qu'oncologue, il s'est principalement concentré sur le développement d'immunothérapies pour traiter le cancer. 

Il a donné de longues interviews dans des médias alternatifs sur internet parce qu’il n’est pas entendu par les politiques qu’il alerte. A-t-il des conflits d’intérêt ? L’hypothèse n’est pas complètement à écarter car il a lui-même expérimenté un vaccin d’un autre type, fait à partir d’une bactérie morte, qui renforce le système immunitaire. Il a donc peut-être intérêt à ce que sa propre solution soit reconnue. Mais... et s’il promouvait sa solution par … souci du bien public ? Cette hypothèse, certes optimiste sur la nature humaine, ne saurait non plus être écartée… Que nous dit-il dans cet entretien de plus d’une heure et quinze minutes ?

Je ne vous demande pas de visionner, c’est en anglais… Mais la transcription traduite en français est ici.

https://www.docdroid.net/NdPZQCv/professeur-dalgleish-cancer-pdf#page=20

Et voici sur ce qu’il dit de cette hypothèse :

Et ensuite, le vaccin est arrivé. Et comme je l'ai dit, j'ai beaucoup d'expérience dans ce domaine. J'en suis arrivé à la conclusion que si vous devez recevoir plus de deux injections d'un vaccin, celui-ci ne fonctionne pas. C'est l'une de mes règles de base en matière de vaccins. Et je pense qu'il a été prouvé que c'est tout à fait exact – le rappel est pire qu'inutile. Il n'aurait jamais dû être administré. S'il fallait l'envisager, il n’aurait dû être administré qu'aux personnes dont vous connaissez le statut immunitaire, vous devriez le mesurer. J'ai participé à un débat télévisé en direct avec d'autres médecins. Et j'ai dit : "Pourquoi diable administreriez-vous un rappel d'un vaccin que les gens ont déjà reçu sans mesurer si la réponse est satisfaisante ? Parce qu'ils n'en ont peut-être pas besoin ? Et s'ils n'en ont pas besoin, vous allez aggraver la situation". Et cela à partir de l'exemple du BCG, pour n'en citer qu'un. Les gens m'ont tout simplement rejeté, ils n'ont pas voulu entrer dans un vrai débat à ce sujet. Nous sommes dans une situation d'urgence. Non, ce n'était pas une urgence. La seconde chose dont je me suis rendu compte, c'est que ceux qui avaient reçu les rappels de vaccins disaient souvent : "Eh bien, je n'ai jamais eu le COVID avant d'avoir reçu le dernier rappel." Des phrases de ce genre. Mais c'est dans ce groupe, lors des rechutes, qu'ils ont tous mentionné qu'ils avaient eu les rappels, comme s'ils avaient fait ce qu'il fallait. Soudain, j'ai compris que le rappel était à l'origine de la rechute. Et en tant que scientifique, j'ai voulu en connaître la raison. Je sais que la capacité du système immunitaire est limitée, et si vous stimulez la moitié du système immunitaire avec un autre vaccin pour qu'il produise des anticorps contre un virus qui n'existe plus sur la planète, probablement depuis un an ou deux, vous allez l'affaiblir. Vous allez réduire la ligne de front et nous avons ensuite reçu les publications qui l'ont merveilleusement confirmé. Elles ont montré qu'avec le rappel, vous ne produisez plus d'IgG 1 et 3, les anticorps neutralisants. Vous passez à un sous-type d'IgG 4, comme le montre un excellent article très détaillé. Le sous-type IgG 4 est le dernier que vous souhaitez, car il est plus tolérant. Il dit en substance : "J'en ai assez de cet abus ; nous mettons fin à l'agression que nous subissons avec ces agents". Mais il y a pire, car il supprime aussi la réponse des cellules T. Une étude très intéressante a été réalisée à ce sujet. Je ne m'en souviens pas de mémoire. Mais je l'ai présentée dans un exposé hier. Le premier groupe a montré que la réponse des cellules T s'effondre après le rappel chez les patients cancéreux, alors qu'elle n'est pas perturbée dans les deux premiers groupes. Mais le rappel entraîne une réduction massive de la réponse des cellules T, non pas chez tous les patients, mais chez un grand nombre d'entre eux. Pour moi, c'était suffisant, car nous savons, grâce à l'immunothérapie, que les cellules T contrôlent cette maladie. Je le savais grâce à mes travaux menés plus de 20 ans avant même que nous ne commencions à utiliser ces inhibiteurs de points de contrôle, Ipi et Nivo, etc.

N'allez surtout pas imaginer que je comprenne toutes ces données d’immunologie et les différences entre les différents anticorps, les cellules T.

Mais sa réflexion est assise sur l’observation de cas d’augmentation de cancers, et de cancers à évolution très rapide, mélanomes, pancréas, lymphomes. Je reviendrai sur cet aspect de son interview plus loin.  

Auparavant, je voudrais exposer un autre aspect des inquiétudes d’A. Dalgelish. La fabrication des vaccins ARN messagers, à la fois inégale et non exempte de présences problématiques : celles de morceaux d’ADN.

2. Hypothèse 2 : un vaccin ARN messager porteur d’ADN.

On se souvient des cris d’alarme des opposants au vaccin qui craignaient que l’ARN messager ne modifie notre ADN. Il est plus que probable que ses craintes étaient infondées car l’ARN messager fonctionne simplement comme une instruction à produire des protéines, la Spike en l’occurrence. Mais c’est bien notre système cellulaire intact qui les produit. Le site Gavis, financé par la fondation Bill Gates pour la vaccination (https://www.gavi.org/fr/vaccineswork/vaccins-arnm-alterer-adn),  nous rassure sur ce point :

De structure différente de celle de l’ADN, l'ARNm ne peut pas se combiner avec notre ADN pour modifier notre code génétique. De plus, il est relativement fragile et ne reste à l'intérieur des cellules que pendant 72 heures environ avant d'être dégradé.

Certains virus comme le VIH peuvent intégrer leur matériel génétique dans l'ADN de leurs hôtes, mais ce n'est le cas que d’un petit nombre de virus. Pour cela, ils doivent disposer d’enzymes particulières qu’ils transportent avec eux. Les vaccins à ARNm ne contiennent pas de telles enzymes, il n'y a donc aucun risque que le matériel génétique qu'ils contiennent altère notre ADN.

Dont acte… Pas de souci à avoir de ce côté-là.

Mais que se passe-t-il si de l’ADN est également présent dans le vaccin inoculé ?

Voici un autre passage de Daelglish, page 6 :

Mais aujourd'hui, il y a suffisamment de données disponibles, de gens qui ont crié à la fraude, pour que le contrôle de la qualité des virus à ARN messager, qui, je crois, a toujours été le grand problème, puisse se faire. Je veux dire, c'était un gros, gros problème. Ce problème n'a pas été résolu. Et vous avez vu tous... Pour la première fois, un média grand public, l'article du Spectator Australia, est allé jusqu'à dire que non seulement le contrôle de la qualité est déplorable, mais qu'il est contaminé par des plasmides d'ADN, jusqu'à 350 fois selon un rapport, avec des séquences du promoteur SV 40. Le SV 40 est un promoteur oncogène utilisé dans le développement du cancer chez la souris. Et vous savez, tout d'abord, je me demande ce que cela peut bien faire dans un vaccin ARNm. Car la présence de ce promoteur et de l'ADN signifie qu'il peut s'intégrer.

En fait, il n’est pas le seul à parler de ce qui ne semble pas une hypothèse, mais bien un fait.

Cette présence est mentionnée par d’autres que lui : https://osf.io/mjc97/

Le titre de cet article en pre-print, du 19 octobre 2023 :

DNA fragments detected in monovalent and bivalent Pfizer/BioNTech and Moderna modRNA COVID-19 vaccines from Ontario, Canada: Exploratory dose response relationship with serious adverse events.

peut être traduit ainsi :

Fragments d'ADN détectés dans les vaccins monovalents et bivalents Pfizer/BioNTech et Moderna modRNA COVID-19 de l'Ontario, Canada : Relation dose-réponse exploratoire avec les événements indésirables graves.

Comme il est de règle dans ces articles scientifiques, on expose tout de suite le contexte, les résultats et les conclusions :

Conclusion : 
Ces données démontrent 
la présence de milliards à centaines  milliards de  molécules d'ADN par dose dans ces vaccins.

En utilisant la fluorométrie, tous les vaccins dépassent le seuil de 10 ng/dose par 188-509 pour l'ADN résiduel fixées par la FDA et l'OMS. Les preuves préliminaires de l'existence d'une présence dADN  résiduel, mesuré par qPCR et de la SAE méritent d'être confirmés et de faire l'objet d'une d'une enquête plus approfondie.

Nos constatations élargissent les préoccupations existantes  au sujet de la sécurité des vaccins et remettent en question la pertinence des lignes directrices conçues avant l'introduction de la transfection efficace à l'aide de la technologie LNP.

Avec plusieurs  limites évidentes, nous demandons instamment que notre travail soit reproduit dans le cadre d'une étude médico-légale 
et que les lignes directrices soient révisées pour tenir compte de la transfection très efficace de l'ADN et du dosage cumulatif.

C’est bien, je trouve : les auteurs demandent de plus amples études. Ils signalent un problème potentiel et doutent de leurs conclusions. C’est toujours préférable à la politique de l’autruche dont je me demande comment elle est possible dans quelque science que ce soit : « Cachez cette hypothèse que je ne saurais voir ! »

La présence d’ADN dans les vaccins ARN messager est aussi signalée par le Pr. Philipp Buckhaults, dans une audition devant le Sénat de Caroline du Sud.

Qui est cette personne ?

Phillip Buckhaults, docteur en médecine, est un biologiste moléculaire et un généticien du cancer qui travaille sur des applications de séquençage next-gen pour l'analyse globale de l'expression des gènes et la détection des mutations génétiques. Il a caractérisé les paysages d'expression des tumeurs du côlon pour identifier les signatures de récurrence et les paysages de mutation des tumeurs du sein et du côlon pour identifier de nouveaux gènes cancéreux, et il a profilé les signatures de mutation des gènes cancéreux dans les mélanomes pour déterminer de nouvelles modalités thérapeutiques basées sur le ciblage des voies PI3K et BRAF. Buckhaults a découvert de nouvelles fonctions d'un polymorphisme dans le gène TP53.

Ne me demandez pas d’expliquer ces sigles mais le chercheur est reconnu dans son domaine, et c’est précisément de ce domaine qu’il parle, séquençant avec son équipe de l’ADN toute la journée, en lien avec ses recherches sur le cancer.  Il est par ailleurs pro-vaccin ARN messager et très confiant dans cette technologie pour de futures applications thérapeutiques. Il n’est pas un marginal de la médecine et l’on trouve en ligne un rapport fait pour l’armée américaine sur le cancer du côlon et de nouvelles thérapies possibles. https://apps.dtic.mil/sti/pdfs/AD1163385.pdf

Selon Buckhaults, Pfizer a utilisé deux méthodes distinctes pour produire son vaccin. La première, appelée PROCESSUS 1, utilisait la PCR pour amplifier l’ADN, permettant une production d’ARNm très pure. Mais pour accélérer la distribution, Pfizer est passé à une autre méthode, le PROCESSUS 2, qui utilisait des bactéries pour produire de l’ARNm, entraînant une contamination par des plasmides d’ADN. Celui-ci est en fait utilisé pour aider au clonage de l’ARN messager, sa reproduction en grand nombre. Mais cet ADN devrait être ensuite éliminé, purifié. Or, il ne l’est pas. Du moins dans les lots expertisés par Buckhaults.

Or, l’ADN résiduel dans les vaccins est reconnu par la FDA comme potentiellement problématique en raison de ses risques oncogènes ou infectieux. Buckhaults suggère que les personnes vaccinées soient testées pour détecter la présence d’ADN étranger. Il a également déclaré qu’il serait prêt à tester les nouveaux vaccins de rappel pour la contamination de l’ADN si on le lui demandait. Il ne sait pas si cet ADN se retrouve dans tous les lots… Mais ne faudrait-il pas le savoir ? Sa présence n'est pas une hypothèse. Ce qui reste à savoir, c’est :

  • Tous les lots sont-ils concernés ?
  • Cet ADN peut-il modifier celui de la personne et favoriser des cancers ? La réponse peut venir sur du moyen ou du long terme.

Bien que le Sénat ait pris note des préoccupations de Buckhaults, l’autorité pour prendre des mesures concrètes réside principalement au niveau fédéral. Buckhaults a essayé de contacter la FDA à ce sujet, mais n’a pas encore reçu de réponse.

On retrouve ici le mutisme des autorités de santé. On retrouve aussi les risques de cancer, mentionnés par Dalgleish.

3. Les problèmes de qualité des lots

Cette question des lots qui ne sont pas produits dans des conditions suffisantes de qualité est également soulevée par Dalgleish. Ces lots seraient inégaux. Ce qui explique aussi peut-être par ailleurs les différences au niveau des réactions non désirées, et peut rassurer les personnes qui ont été vaccinées : leur lot était peut-être bon ! Qui sait  ?

Elle a fait l’objet des inquiétudes très vives de l’Agence européenne du Médicament en novembre-décembre 2020, quand elle étudiait l’autorisation de mise sur le marché.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/16/vaccins-ce-que-disent-les-documents-voles-a-l-agence-europeenne-des-medicaments_6066502_3244.html

Le Monde, en décembre 2020, se faisait l’écho d’une enquête d’un consortium européen de journalistes après hackage de documents de cette Agence.  Voici quelques extraits de l’article du Monde. Le gras est de mon fait :

C’est sur certains de ces « problèmes » que portent les autres documents dérobés en décembre 2020, non suspectés de manipulations par l’EMA. Et plus particulièrement, les problèmes concernant le vaccin Pfizer-BioNTech. On découvre ainsi qu’en novembre l’agence européenne formulait trois « objections majeures » vis-à-vis de ce vaccin : certains sites de fabrication n’avaient pas encore été inspectés ; il manquait encore des données sur les lots de vaccins commerciaux ; mais, surtout, les données disponibles révélaient des différences qualitatives entre les lots commerciaux et ceux qui avaient servi durant les essais cliniques. C’est sur ce dernier point que les évaluateurs semblent alors le plus préoccupés.

« Point bloquant »

En effet, pour passer d’un stade clinique à un stade commercial, les fabricants ont dû changer leurs processus de fabrication, ils ont aussi investi dans de nouvelles lignes de production et de nouvelles usines. Autant de modifications qui expliqueraient des différences dans la composition exacte des vaccins, en particulier une diminution du degré d’intégrité de l’ARN. Celui-ci est l’élément crucial de ce vaccin qui permet, une fois injecté dans les cellules, de fabriquer la protéine Spike du virus et ainsi apprendre au système immunitaire à reconnaître ce pathogène et le neutraliser. Les vaccins utilisés lors des essais cliniques possédaient entre 69 % et 81 % d’ARN « intègre », c’est-à-dire la séquence entière permettant de fabriquer la protéine Spike. En revanche, des données sur les lots fabriqués dans ces nouvelles lignes de production révélaient des pourcentages plus faibles, 59 % en moyenne. Certains lots descendaient même jusqu’à 51 % et 52 %. Un « point bloquant », dit l’EMA le 23 novembre.

L’article ne parle que de problèmes sur la présence effective d’RN messager, et ne dit rien de  la possible présence d’ADN. Je reviens sur cette question capitale juste après un détour par la conclusion du Monde.


Quelle que soit la lecture de ces documents, les faits sont les suivants : le vaccin de Pfizer-BioNTech sera finalement a
pprouvé le 21 décembre 2020 par l’EMA, soit trois semaines après le Royaume-Uni et deux semaines après les Etats-Unis, ce qui montre que l’Agence européenne a malgré tout pris un certain temps pour résoudre ce problème de qualité avant de donner son feu vert. Un délai qui était pourtant jugé « difficilement acceptable par la Commission européenne », d’après un échange de courriels entre collègues de l’EMA daté du 19 novembre : « Quoi que nous fassions, accélérer le processus pour s’aligner [sur les autres agences] ou prendre le temps nécessaire pour avoir une garantie robuste (…), l’EMA devra faire face aux questions et aux critiques de diverses parties (Commission européenne, Etats membres, Parlement européen, médias, grand public) », y écrit un haut responsable de l’agence. Il n’avait pas prévu qu’une cyberattaque viendrait aussi s’y mêler.

On voit que l’autorisation a été donnée sans aucune garantie de qualité.

Le reste de l’article parle de pressions de la part des fabricants, je vous laisse lire si vous avez des curiosités, pour ne pas m’écarter de mon sujet du jour !

Le problème de qualité et de présence possible d’ADN est également confirmé par Drew Weissman. Qui est-ce ? Un médecin opposant aux vaccins ARN messagers ? Bien au contraire, il vient de recevoir le Prix Nobel de médecine pour ces mêmes vaccins Covid ARN messager… Il n’est donc pas suspect de complotisme, et un article de 2018  n’en est que plus intéressant donc ! Publié dans Nature… Il nous explique tout, alors :

https://www.nature.com/articles/nrd.2017.243#Tab3

On comprend dans les passages mis en gras ci-dessous par moi d’où vient la présence d’ADN. C’est un ADN un peu particulier, dit plasmidique (celui dont parle Buckhaults ), utilisé pour favoriser le clonage  (ci-dessous le terme matrice).

Production selon les bonnes pratiques de fabrication


L'ARNm est produit par des réactions in vitro avec des enzymes recombinantes, des ribonucléotides triphosphates (NTP) et
une matrice d'ADN ; il est donc rapide et relativement simple à produire par rapport aux plateformes traditionnelles de production de sous-unités protéiques et de vaccins à base de virus vivants ou inactivés. Le rendement de la réaction et sa simplicité rendent possible la production rapide d'ARNm dans une installation BPF de petite taille. Le processus de fabrication est indépendant de la séquence et est principalement dicté par la longueur de l'ARN, la chimie des nucléotides et de la coiffe et la purification du produit ; toutefois, il est possible que certaines propriétés de la séquence, telles qu'une longueur extrême, présentent des difficultés (D.W., observations non publiées). Selon l'expérience actuelle, le procédé peut être standardisé pour produire presque n'importe quel immunogène protéique codé, ce qui le rend particulièrement adapté à une réponse rapide aux maladies infectieuses émergentes.

Il poursuit, expliquant ce qu’est la purification du produit :

Une fois l'ARNm synthétisé, il est soumis à plusieurs étapes de purification afin d'éliminer les composants de la réaction, notamment les enzymes, les nucléotides libres, l'ADN résiduel et les fragments d'ARN tronqués.

On comprend  à présent d’où peut venir cet ADN, et pourquoi il ne devrait pas du tout être là. Problème de qualité de fabrication. C’est du reste l’hypothèse que fait Buckhaults.

Weismann conclut à la sécurité des vaccins ARN messager, mais sa première phrase attire l’attention sur les exigences extrêmement élevées de qualité de fabrication… lesquelles ne sont pas réunies, visiblement, ni au moment où l’AEM donne son autorisation ni quand Buckhaults fait son séquençage.

L'innocuité

L'exigence de sécurité des vaccins prophylactiques modernes est extrêmement stricte car les vaccins sont administrés à des individus en bonne santé. Le processus de fabrication de l'ARNm ne nécessitant pas de produits chimiques toxiques ni de cultures cellulaires susceptibles d'être contaminées par des virus adventices, la production d'ARNm permet d'éviter les risques courants associés à d'autres plates-formes vaccinales, notamment les virus vivants, les vecteurs viraux, les virus inactivés et les vaccins à base de sous-unités protéiques. En outre, la courte durée de fabrication de l'ARNm offre peu d'occasions d'introduire des micro-organismes contaminants. Chez les personnes vaccinées, les risques théoriques d'infection ou d'intégration du vecteur dans l'ADN de la cellule hôte ne sont pas un problème pour l'ARNm. Pour ces raisons, les vaccins ARNm ont été considérés comme un format de vaccin relativement sûr.

 

Il est possible, voire probable que l'exigene de sécurité absilue mentionnée par Weissman n'ait pas été respectée.

Je termine en évoquant des faits qui ne peuvent qu’hypothétiquement être mise en relation avec ce qui précède. L’apparition de cancers à évolution nouvelle. Retour à Daelglish en quelque sorte.

Auparavant, parenthèse pour celles et ceux qui veulent tout savoir de ce drôle d’ADN et de son rôle. Un extrait d’un article du Monde du 14 décembre 2020, en pleine époque pionnière :

La formation de la molécule d’ARN résulte donc d’une réaction in vitro. Celle-ci a pour point de départ une molécule d’ADN circulaire, appelée ADN plasmidique, que l’on linéarise. Le brin d’ARN synthétique que l’on cherche à fabriquer sera la copie complémentaire de cet ADN plasmidique devenu linéaire. La réaction nécessite la présence d’une enzyme et de nucléotides (lettres de l’alphabet génétique, composants essentiels de toute molécule d’ARN). L’enzyme ARN polymérase copie alors l’ADN en utilisant les nucléotides.

L’ARN messager synthétique produit est donc le résultat d’une transcription in vitro à partir d’un ADN circulaire. Une coiffe peut être ajoutée par voie enzymatique une fois la réaction terminée. Il est également possible qu’un analogue de coiffe synthétique soit synthétisé au cours même de la procédure. Enfin, une séquence terminale est ajoutée afin de construire un ARN messager complet.

  1. Les « turbo cancers » ou « cancers à explosion » (Dalgleish)

Comme Burckhauts, Dalgleish fait partie de ces cancérologues de premier plan qui souhaitent des investigations. Autre extrait de son long entretien :

Le mélanome, oui,

J'y reviens. Je mets tout cela sur le compte de la suppression immunitaire causée par l'entreprise. Mais j'ai vu des rechutes plus tardives, et vous vous dites que l'immunodépression a peut-être été éliminée. Et puis vous vous rendez compte que c'est là que l'ARN entre en jeu. J'ai toujours été méfiant, j'ai vu tous ces rapports toujours mis de côté. De nombreuses publications ont été retirées. Je veux dire cette censure orwellienne, quelle qu'elle soit, je ne sais pas. Mais quelle que soit la censure, elle a été terrible. Mais aujourd'hui, il y a suffisamment de données disponibles, de gens qui ont crié à la fraude, pour que le contrôle de la qualité des virus à ARN messager, qui, je crois, a toujours été le grand problème, puisse se faire. Je veux dire, c'était un gros, gros problème. Ce problème n'a pas été résolu.

Puis il revient à ses patients :

  • Revenons à vos patients, professeur, avec le mélanome. Il y a cette perturbation du système immunitaire. Avez-vous constaté que le mélanome devenait plus agressif, plus virulent, à la suite de ces perturbations, qui pourraient bien inclure le vaccin ?

Tout à fait. En fait, ce sont mes collègues qui ont eu l'idée, ils ont dit qu’ils le voyaient aussi, absolument explosif. Ils ont utilisé le terme "explosif". Et mes collègues spécialistes du cancer colorectal l'ont constaté. Ils parlent de présentations explosives du cancer colorectal chez les jeunes, en particulier, comme ils n'en ont jamais vu auparavant. Et c'est l'un de ces cas que l'intégration de la protéine spike a permis.

  • Il s'agit donc presque d'une nouvelle maladie, le cancer colorectal explosif des jeunes.

Ils consultent donc, et c'est déjà dans le foie et les ganglions lymphatiques des poumons, alors que normalement,

  • Il y a déjà des métastases.

Oui, c'est un processus, mais lorsque vous les mettez sous pression, cela s'échappe progressivement, ce processus est lent chez la plupart des gens. L'explosion est extrêmement inhabituelle et les chirurgiens du côlon le signalent tous.

Un troisième médecin, William Makis est sur la même position que ses deux confrères. Le Dr William Makis travaille à Edmonton, en Alberta, dans le domaine des traitements de pointe pour les patients atteints de cancer en phase terminale. Il a dirigé l'une des plus grandes cliniques de cancérologie par thérapie radionucléide ciblée en Amérique du Nord et a diagnostiqué plus de 10 000 patients cancéreux au cours de sa carrière grâce à des diagnostics de pointe tels que la TEP/TDM. C’est aussi un chercheur en cancérologie avec plus de 100 publications évaluées par des pairs dans des revues médicales internationales. Il lutte depuis de nombreuses années contre la corruption dans le système de santé canadien et s'efforce aujourd'hui de contribuer à la transformation de notre système de santé en rétablissant la confiance, l'honnêteté et l'éthique médicale, et en défendant les intérêts des patients et de leurs familles qui ont subi des préjudices du fait du système. 

Dans une interview accordée à Highwire le 22 septembre (voir la vidéo ci-dessous), le Dr William Makis a évoqué l'augmentation alarmante des "turbo-cancers" post-injection, terme inventé pour décrire les cancers à croissance incroyablement rapide chez les personnes ayant reçu une ou plusieurs injections de COVID-19.

https://thehighwire.com/ark-videos/is-the-covid-vaccine-causing-turbo-cancers/

Lorsqu'on lui demande comment les injections de COVID-19 peuvent être à l'origine de ces turbo-cancers, Makis décrit plusieurs mécanismes possibles qui peuvent conduire au cancer chez les personnes sensibles. Le premier est la modification de l'ARNm utilisé.
Les injections de COVID-19 ne contiennent pas l'ARNm identique que l'on trouve dans le virus SARS-CoV-2. L'ARNm a été manipulé génétiquement dans le cadre d'un processus appelé "optimisation des codons", dans lequel de la pseudouridine est insérée pour stabiliser l'ARN et empêcher une dégradation rapide.
L'optimisation des codons a été utilisée parce qu'il est difficile d'amener l'organisme à produire une protéine donnée en injectant de l'ARNm.

Non seulement l'ARNm est rapidement détruit, mais pour que l'injection fonctionne, il faut également que les niveaux d'expression de la protéine soient plus élevés que ce qui est naturellement possible. Les chercheurs ont contourné ce problème en procédant à des substitutions dans les instructions génétiques. Il est possible de remplacer certains nucléotides (trois nucléotides constituent un codon) et d'obtenir la même protéine au final, mais l'efficacité accrue a un coût terrible.

En substituant ainsi des parties du code, la protéine résultante peut facilement être mal repliquée, ce qui a été associé à diverses maladies chroniques, notamment la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson et l'insuffisance cardiaque.


Comme l'explique Makis,
l'insertion de la pseudouridine peut également supprimer la surveillance immunitaire innée en atténuant l'activité des récepteurs de type péage, ce qui a pour effet en aval de réduire la surveillance du cancer. "Plus le nombre de piqûres d'ARNm est élevé, plus le système immunitaire est affaibli ».

On retrouve là l’hypothèse 1 de Daelglish…

Conclusion

Je ne saurais rien conclure d’autre que le fait que des scientifique de grands renoms, spécialistes du cancer, investis dans l’ARN messager et confiants dans cette technologie, vaccinés eux-mêmes (ils le disent), émettent des doutes sur le procédé de fabrication et ses effets potentiels (purification insuffisante). Tous demandent des investigations supplémentaires. Elles sont ignorées ou refusées. Daelglish raconte même qu’on refuse d’autopsier un collègue à lui qui est décédé d’un lymphome soudain alors que la personne avant de mourir et son entourage y étaient favorables. On lui refuse à lui également, oncologue de faire procéder à des autopsies de ses patients décédés (p.8).

Ces chercheurs prennent des risques énormes pour leurs carrières, alors que ce sont des gens établis. Que pensent-ils gagner en s’exposant ainsi ? Ils savent prendre des risques. Dalgleish parle de contrôle orwellien de la diffusion de l’information sur ces questions. En France on a vu C. Perronne, spécialiste des maladies transmissible, qui a piloté longtemps la politique vaccinale française et a été au plus haut au niveau européen, devenir du jour au lendemain un paria. D. Raoult, un des deux ou trois virologues les plus cités dans le monde être traité de charlatan, décrédibilisé par des journalistes totalement ignorants, aussi bien en matière vaccinale qu’en virologie. L. Montagner, virologue co-inventeur du VIH et Prix Nobel, être accusé de gâtisme.

Ces personnes alertent. Les mécanismes qu’elles décrivent ont été décrits par d’autres (D. Weissman), les problèmes pointés et pas réparés (Agence européenne du médicament) ; les dangers qu’elles soulignent restent « seulement » des dangers : ces personnes ne disent pas que le vaccin ARN messager est en train de provoquer des vagues de cancers. Elles ont des suspicions étayées et demandent un relais de la part des autorités de santé, comme les députés anglais et irlandais demandent des explications sur les morts en excès. On peut espérer qu’elles auront des réponses.

Une note d’espoir pour finir ? Le processus de fabrication semble si mal standardisé, les lots de vaccin semblent si disparates qu’on peut espérer que ceux analysés avec des restes d’ADN étaient des exceptions et que tout va bien. Plus de peur que de mal !

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