Tout ça pour ça !

Le 12/03/2023 0

Article du 12 mars 2023

Dans la France de mars 2023, alors que l’épidémie est techniquement terminée depuis deux mois, le vaccin continue à séparer le bon grain de l’ivraie. Comme s’il était un instrument indiscutable. Le Pouvoir s’acharne sur les non-vaccinés pendant que les recherches scientifiques finissent de révéler ce qu’on savait depuis le début : le caractère peu létal de la maladie.

 

1. Les non-vaccinés suspendus vus par le président de la Fédération hospitalière de France

Le maire (Horizons) de Reims, président de la Fédération hospitalière de France, était l'invité du "8h30 France info", dimanche 12 mars.

Je vous passe ses positions sur les retraites. Il faudrait plus de capitalisation pour « responsabiliser les Français » (entendez : chacun cotise pour soi, à la condition qu’il ait de l’argent à capitaliser (pour alimenter les fonds de pensions américains). Donc pour cet élu, support d’Edouard Philippe, il faudra revenir sur la réforme des retraites dès 2027. Une histoire sans fin que l’acharnement de ces gens depuis 30 ans à mettre fin à cette forme de salaire continué qu'est ou que devrait être la pension !

J’en viens directement à son option sur la réintégration des soignants non-vaccinés : Robinet, président de la Fédération hospitalière de France, il parle es qualités.

Sera-ce surprenant d’apprendre qu’il est contre ?

Argument numéro 1 : cela ne changerait rien aux problèmes d’effectifs hospitaliers

La Haute autorité de santé (HAS), dont l'avis est normalement suivi par le gouvernement, a ouvert fin février la voie à la fin de la vaccination obligatoire anti-Covid chez les soignants, et rendra son avis définitif pour fin mars. Pour Arnaud Robinet, cela "ne changera pas grand-chose en termes d'effectifs. 98 % des agents hospitaliers sont vaccinés et ont respecté cette obligation." 

Robinet ne parle pas de droit des personnes, de statut des personnels fonctionnaires, bafoué, des travailleurs suspendus sans salaire contre leur statut et alors même qu’il n’y a plus de régime d’exception depuis l’été dernier. Sa seule préoccupation, ce sont les effectifs de l’hôpital. Il ne voit pas de problème de déni de droit, lui, ce n’est pas sa préoccupation. Et vu que l’hôpital est en crise, cela ne changera rien. Donc une mesure inutile.

Argument numéro 2 : on ne va pas créer des soignants à deux vitesses

Robinet

Robinet fait semblant de croire que 99% des soignants sont vaccinés. Pour rappel, le dernier rappel général de ces personnes a été fait en janvier 2022. Plus d’un an. Il ne reste rien de ce vaccin, aucune protection. Comment peut-on dire que les soignants sont vaccinés ?

3e argument : la cohésion des équipes

C'est-à-dire que vous êtes dans une équipe et vous n'avez pas les mêmes obligations ou le même statut", estime Arnaud Robinet. "D'une certaine manière, on vous a obligé à vous vacciner, vous l'avez fait par responsabilité. Et puis on va vous dire 'maintenant ce n'est pas grave, vos collègues qui ne sont pas vaccinés, ils vont être réintégrés", explique-t-il, craignant des ressentiments de la part des soignants vaccinés.

L’obéissance comme vertu absolue. Admettons : on est fonctionnaire, on doit obéir, on ne peut avoir d’état d’âme.

Mais rappelons un fait :  le vaccin était en phase expérimentale et donc il n’était légalement possible de le rendre obligatoire. De fait, le gouvernement ne l’a pas rendu obligatoire. Il a procédé à un chantage à l’emploi.

D’où les termes, assez justes finalement, de Robinet : « D’une certaine manière, on vous a obligé à vous vacciner ». Beaucoup de soignants ont fait le vaccin contraints et forcés. On leur a fait avaler cette couleuvre.

Notez bien que le gouvernement n’a pas osé leur imposer la deuxième couleuvre, le rappel obligatoire à partir de juin 2022, puis de décembre 2022, en attendant juin 2023… Il a sans doute eu peur des désertions en masse. Le résultat est qu’aujourd’hui, il y a bien deux catégories de soignants. Ceux qui se sont soumis et les autres, les insoumis. Ce n’est pas exactement la même chose que vaccinés et non-vaccinés comme on voudrait nous le faire croire.

Le gouvernement rechigne à leur en faire avaler une troisième, le retour de leurs collègues insoumis. Il ne faudrait pas encourager à l’avenir de tels comportements.

« On ne peut pas avoir des soignants à deux vitesses » conclut-il.

Quelles sont les conséquences de cette position ?

On va continuer à maintenir des fonctionnaires dans un zone de non-droit ? Si vous n’avez pas lu la livraison précédente, je rappelle que les fonctionnaires, de par leur statut, ne peuvent être suspendus sans salaire. Et doivent être réintégrés au bout de 4 mois en l'absence de jugement pénal. Lisez ce texte https://www.cdg60.com/wp-content/uploads/2021/05/Un-fonctionnaire-peut-il-etre-suspendu-et-conserve-t-il-sa-remuneration-1.pdf

Un fonctionnaire peut-il être suspendu et conserve-t-il sa rémunération ?

Au vu des fautes graves commises par l’agent, l’autorité territoriale peut décider, en application de l’article 30 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, de
suspendre à titre conservatoire et provisoire un fonctionnaire de ses fonctions.
Cette mesure de suspension s’applique également au fonctionnaire stagiaire.
Cette suspension permet d'écarter l'agent du service dans l'attente d'un jugement pénal ou du prononcé d'une sanction à son encontre.

La suspension constitue une mesure administrative n’ayant pas de caractère disciplinaire. Ainsi, elle n’a pas à être motivée ou à être précédée de la communication du dossier à l’agent concerné.
Si l’agent suspendu à la qualité de fonctionnaire, l’autorité territoriale doit saisir sans délai le conseil de discipline qui dispose d’un mois pour rendre son avis.

La situation de l’agent doit être définitivement réglée dans un délai de 4 mois, sauf s’il fait l’objet de poursuites pénales. Dans le cas contraire, l’intéressé doit être réintégré dans ses fonctions, y compris lorsque la procédure disciplinaire n’est pas parvenue à son terme.
Le fonctionnaire suspendu conserve l’intégralité de son traitement, l’indemnité de résidence, le supplément familial de traitement et les prestations familiales obligatoires.

Que vont devenir ces personnes ? Ni licenciées, ni réintégrées, sans allocation d’aucune sorte, mise dans un placard par l’Etat qui les empêche de subvenir aux besoins de leurs familles.

Et donc, pour Robinet, cet état est destiné à durer indéfiniment?  Toute condamnation est limitée dans le temps, même les peines à perpétuité n’en sont pas réellement. Eux n’ont pas été condamnés, n’ont commis aucun délit, aucun crime et sont juste « suspendus » : socialement placardisés sans solution. Honte à l’État français, honte au Président de la fédération hospitalière de France.

Le 11 mars à Lyon, les suspendus manifestaient pour leurs droits. Mais le Pouvoir s’occupait de ne pas entendre les manifestants contre la réforme des retraites. Les médias ont été discrets.

2. Tout ça pour ça ?

Un vaccin qui a couté 74 milliards d’euros à  l’UE, qu’il faut renouveler tous les 4 à 6 mois, qui n’empêche ni d’attraper la maladie, ni d’aller en soins intensifs ni de mourir de la conjonction d’autres maladies, un vaccin qui a servi de moyen de discrimination entre les citoyens, un vaccin qui a été administré en population générale alors qu’il était encore en phase de test : diantre, il fallait lutter sans doute contre maladie terriblement mortelle.

Pourtant, dès le début, on savait que la mortalité (pourcentage de personnes qui en meurent par rapport à la population générale) et la létalité (pourcentage des gens qui ont effectivement attrapé la maladie et qui en décèdent) étaient faibles, mais les images de camions emportant des morts en Italie ont balayé toute rationalité, empêché tout regard mesuré.

Dès juillet 2020, je questionnais la rhétorique chiffrée de la peur.

http://informations-covid.e-monsite.com/blog/premiers-chiffres-premiers-doutes.html

Retour à presque trois ans en arrière. Je n’étais alors pas (encore) complotiste, juste « rassuriste » : péché encore véniel, mais péché quand même, coupable de ne pas avoir peur.

Le 1er août 2020, je considérais déjà le taux de létalité, avec mes petits moyens, et il n’y avait pas de quoi paniquer.

http://informations-covid.e-monsite.com/blog/chiffres-et-discours-de-la-peur.html

Extrait :

On trouve une étude de l’institut Pasteur d’avril qui calcule cela. C’est ici et au plus fort de la crise, en avril:


https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-l-institut-pasteur-estime-que-moins-de-6-des-francais-ont-ete-infectes-6813559

Au pire selon Pasteur ou l’OMS c’est entre 0,5 et 1% des gens ayant eu des symptômes qui vont décéder. Ouh la!  Beaucoup plus que la grippe saisonnière ok, qui serait à 0,1%. Entre 5 et 10 fois plus... on tremble ? 


Ou bien on se dit que, si on a des symptômes, on a encore entre 99 et 99,5% de chances d’en réchapper...  Et sans vraiment de médication irréfutable, juste parce qu’on a du paracétamol et un système immunitaire en fait, comme contre tous les virus !


Et je calcule maintenant qu’en ce moment où les discours parlent de reprise de l’épidémie dans une région comme la Bretagne, apparemment terriblement touchée si on regarde la télé ou la nouvelle Aquitaine, on a encore à ce jour moins de 10 positifs sur 100 000. 
Je propose de passer en pourcentages, c’est plus courant et parlant :
10 sur 100000

1 sur 10000

0,1 sur 1000

0,01 sur 100 personnes sont positives dans cette région. C’est déjà assez peu.


Combien vont mourir ? Admettons que les 10 ont des symptômes mais ce sera plus sûrement 5 ou 6 mais bon...

Et prenons l’estimation haute de létalité : 1%..

1% de 0,01 cela fait 0,0001% ... c’est bon ?


Cela fait 1 « chance » sur 10000 d’en mourir.

Je résume... vous vous baladez en Bretagne ou dans la quasi totalité des départements français qui sont en dessous de 10 Positifs pour 100000 Habitants, il faut beaucoup de malchance pour rencontrer un de ces 10... l’embrasser un peu... mais bon vous avez pas eu de bol et vous êtes le 11eme. 

En vous baladant à Rennes vous avez 0,0001% de chances d’attraper une forme mortelle du covid. 
Et je ne parle pas en plus de votre profil parce que si en plus vous êtes jeune c’est à dire moins de 75 ans et en bonne santé générale (cela vaut aussi pour les plus de 75 ans) alors là si vous en mourez c’est que vous aviez vraiment pas de bol ! C’était votre heure comme dirait... ma mère !

On est là et cette base sert à imposer le masque dans les rues, à interdire les plages la nuit, à mettre des amendes de 135 en France mais le double en Belgique et 1000 en Italie, à imposer partout un climat général de peur... À faire en sorte que les peuples eux-mêmes demandent encore plus de coercition. 


Le risque zéro n’existe pas. Vivre c’est accepter ce risque. La vie elle-même est une maladie sexuellement transmissible mortelle dans 100% des cas disait Desproges...

Pourquoi donc est-ce que je vous parle de cela maintenant ? En mars 2023 ?

Parce que le site Doctossimo vient de se faire l’écho d’une méta-analyse (une compilation d’articles scientifiques) de l’université de Stanford sur 38 publications concernant 3 pays.

https://www.doctissimo.fr/sante/maladies/virus-emergents/covid-19/covid-19-le-taux-de-letalite-encore-plus-faible-que-ce-qui-etait-attendu/b1ca81_ar.html.amp?fr=operanews

« Trois ans après le début de la pandémie, une analyse menée sur 38 études nationales différentes nous apprend aujourd’hui que le Covid-19 est associé à un taux de létalité relativement faible. Et bien plus que ce que nous imaginions à son arrivée. »

Reprenons les chiffres de cette méta-analyse (Pezzullo AM, Axfors C, Contopoulos-Ioannidis DG, Apostolatos A, Ioannidis JPA. Age-stratified infection fatality rate of COVID-19 in the non-elderly population. Environ Res. 2023 Jan 1;216(Pt 3):114655. doi: 10.1016/j.envres.2022.114655).

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36341800/

99,97 % des personnes de moins de 60 ans qui ont contracté le COVID-19 ont survécu. Ajoutez les personnes dans la soixantaine à la cohorte, et les taux de survie restent toujours solides à 99,93 %. En détail, selon les tranches d'âges, le taux de létalité est celui-ci :

0-19 ans : 0,0003 %

20-29 ans : 0,002 %

30-39 ans : 0,11 %

40-49 ans : 0,035 %

50-59 ans : 0,123 %

60-69 ans : 0,506 %

"Ces chiffres de létalité covid sont légèrement plus élevés chez les 0-69 ans que les décès de la grippe saisonnière (sur les trois années avant covid). Ils restent cependant inférieurs à la grippe quand on prend uniquement les personnes de moins de 60 ans".

Quoi ? Tout ça pour ça ? On a bloqué des pays entiers, on a empêché les enfants d’aller à l’école et d’avoir une vie normale, on a laissé mourir des vieux seuls, sans leur rendre visite pour leur sauver la vie ?

Tout cela pour ces chiffres que l’on avait en fait dès le début (si même moi j’avais pu les trouver…) et qu’on s’est empressé d’oublier parce que le vaccin arrivait, parce que hors du vaccin point de salut.

On s’est empressé de les oublier et on a obligé les gens à prendre un produit expérimental qui ne protégeait ni de la maladie ni de la transmission, on leur a forcé la main. C’était ça ou plus de vie sociale, ça ou plus de club de sport, ça ou plus de voyage, ça ou assigné à résidence, ça ou plus de travail parfois. On a emmerdé les non-vaccinés, responsables de tous les maux de la société.

Puis quand les chiffres ont commencé à montrer que l’on allait plus souvent à l’hôpital ou en soins intensifs avec trois et quatre doses, on a supprimé les chiffres. Je l’ai montré en Ecosse, en France, en Australie. (http://informations-covid.e-monsite.com/blog/cachez-ces-chiffres-que-je-ne-saurais-voir-fin-des-donnees-australiennes.html)

Et pour ceux qui ont résisté, c’est encore en mars 2023 en France la mort sociale. Les réintégrer serait leur rendre justice simplement, leur rendre ce qui leur est dû. Avec excuses et arriérés de salaire. Mais ce serait aussi reconnaître que tout cela était fondé sur une écume médiatique, savamment entretenue. C’est cela que Robinet (d’eau tiède) ne veut pas reconnaître.  Président de la Fédération hospitalière de France, il préfère répéter des lieux communs vides de sens, dans le silence complice des journalistes de France Info.

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