Ne touchez pas à nos enfants !

France info rapporte sans aucun commentaire, ni divergent ni même interrogatif, la propagande des « experts » américains qui donnent déjà un avis favorable :

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-des-experts-americains-donnent-leur-feu-vert-aux-vaccins-de-moderna-et-pfizer-pour-les-tout-petits_5200555.html

Des experts, membres d'un comité consultatif, ont donné une recommandation favorable, mercredi 15 juin, pour l'autorisation des vaccins de Moderna et de Pfizer dès l'âge de 6 mois. Comme dans de nombreux pays, il s'agit de la dernière tranche d'âge à ne pas encore avoir accès à cette protection.

Notre média français indépendant pourrait se demander pourquoi les vacciner, eux qui ne font pas de forme grave du tout, et sont la plupart du temps complètement asymptomatiques. Il se garde bien de poser cette question.

Lors de deux votes, les 21 experts ont unanimement estimé que les bénéfices de la vaccination des tout petits avec Moderna et Pfizer l'emportaient sur les risques. "Je sais que de nombreux parents très soulagés nous écoutent très certainement aujourd'hui", a commenté Jay Portnoy, l'un des membres du comité.

« Les bénéfices l’emportent sur les risques » : mais quels risques ? La fin de l'article évoque, sans chiffres, le spectre du possible "Covid long"... Enfumage... Les myocardites en revanche sont bien documentées, elles !

Et pour quelle efficacité ?

Selon une estimation préliminaire, le vaccin de l'alliance Pfizer-BioNTech s'est révélé efficace à 80% contre les formes symptomatiques de la maladie. Mais ce chiffre est basé sur un nombre très réduit de cas positifs, a nuancé la FDA.

Le vaccin de Moderna s'est lui montré efficace à 51% chez les bébés de 6 mois à moins de 2 ans, et de 37% chez les enfants de 2 à 5 ans. Ces chiffres sont cohérents avec l'efficacité observée chez les adultes face au variant Omicron, selon l'agence américaine.

On évite les symptômes… dans des proportions assez variables : entre 37% d’efficacité et 80%... Cela veut dire que les tout petits feront pas de fièvre s’ils ont le covid donc. Le problème, c’est que les injections peuvent en donner…

Concernant les effets secondaires, environ un quart des jeunes enfants ayant reçu Moderna ont développé de la fièvre, notamment après la deuxième dose. Elle retombait en général au bout d'une journée. Chez Pfizer, le taux de fièvre observé était lui comparable entre les enfants ayant reçu le vaccin et ceux ayant reçu un placebo.

On va donc donner de la fièvre à de gens qui n’en auraient sans doute pas eu avec le Covid. Et pas qu’une fois parce que ce sera au minimum trois injections, voire quatre.

La principale différence entre les deux produits est le nombre de piqûres nécessaires : le vaccin de Moderna est administré en deux doses à un mois d'écart. Une représentante de Moderna a toutefois déclaré que des études étaient déjà prévues sur une dose de rappel. Celui de Pfizer se fera lui d'emblée en trois injections, deux doses n'ayant pas provoqué une réponse immunitaire suffisante en raison du faible dosage. Les deux premières piqûres de Pfizer seront faites à trois semaines d'intervalle, et la troisième administrée huit semaines après la deuxième.

Tout est prêt pour commencer dès le 20 juin, on n’attend que l’avis de la FDA, 10 millions de doses sont là.

Challenge se fait aussi l’écho de cette bonne nouvelle (https://www.challenges.fr/monde/coronavirus-vers-une-autorisation-vaccinale-pour-les-jeunes-enfants-aux-etats-unis_817271) en des termes qui frisent la malhonnêteté intellectuelle :

Il est attendu que la FDA approuve très vite cette mesure afin d'avancer vers l'immunité des jeunes enfants face au COVID-19.

Comment peuvent-ils encore parler « d’immunité » alors que le vaccin n’empêche absolument pas d’attraper le Covid ? Les mots ont-ils encore un sens pour nos journalistes ?

Au-delà de la fièvre possible, que sait-on des effets à moyen et long terme d’un vaccin ARN messager sur des enfants dont le système immunitaire est en construction ? Absolument rien. Et l’on n’a, et pour cause, aucun suivi longitudinal.

Bon courage aux parents qui vont lancer leurs enfants dans l’aventure : on espère que leur consentement sera libre et éclairé. Celui de ceux qui vont le recevoir ne peut pas l’être en tout cas !