Stratégie du choc et propagande (1)

Le 01/10/2022 1

Article du 1er octobre 2022

 

Nous vivons un moment historique qui n’a pas eu d’égal depuis la deuxième guerre mondiale dans la conjonction des crises qu’affrontent les peuples européens.

Le point commun à ces crises, c’est qu’elles sont largement dépendantes des décisions de nos élus nationaux qui, parfois, s’en remettent à des instances européennes pour décider à leur place et nous plonger pas à pas dans le chaos.En 2008, Naomi Klein dénonçait, dans La stratégie du choc, l’existence d’opérations concertées dans le but d’assurer la prise de contrôle de la planète par les tenants d’un ultralibéralisme tout puissant. Ce dernier mettrait sciemment à contribution, c’est sa thèse, crises et désastres pour substituer aux valeurs démocratiques, auxquelles les sociétés aspirent, la seule loi du marché et la barbarie de la spéculation.

Le milieu dans lequel je travaille, celui d’intellectuels en sciences humaines, n’a aujourd’hui qu’un mot à la bouche : « pensée complexe ». Pour le dire autrement, nous devons analyser notre monde non en sériant les problèmes mais en envisageant leurs interrelations, et en observant les processus de récursivité, de rétroaction à l’œuvre dans leur développement. Pourtant, et ce n’est pas le moindre des paradoxes que j’observe, ce qui est valable dans la vie scientifique semble condamnable dès qu’on s’intéresse au monde comme il va (… à vau-l’eau). Reliez deux événements et vous voilà aussitôt disqualifié : complotiste ! On voudrait nous forcer à ne pas prendre de recul qu’on ne s’y prendrait pas autrement, et dans ce rôle accusateur, la presse joue un rôle de premier plan, avec ses fact checkings dirigés, que j’ai analysés à d’autres reprises, dans la crise Covid.


Pourtant, on ne peut rien comprendre à ce que l’on vit si l’on traite séparément les différentes crises que nous connaissons. Je prends le risque de relier aujourd’hui : crise covid, crise ukrainienne, crise énergétique, crise alimentaire, crise écologique. Voilà pour la première partie, sur le fond.

Puis je passerai au rôle de la presse, sur la forme, dans une deuxième livraison. La presse accepte désormais de jouer son rôle de propagande, celui de convaincre les peuples qu’il n’y a pas d’alternative.

Le fond, c’est ce qui va nous occuper maintenant. La stratégie du choc.

1. La conjonction des crises : stratégie du choc

Crise covid, catastrophe climatique, crise énergétique, crise alimentaire, crise ukrainienne seront successivement au menu.

1.1. Au commencement était le Covid…

En 2020, à grand coup de discours catastrophistes – un virus terriblement mortel, pas de soin possible – la plupart des gouvernements ont pris des mesures jamais vues dans l’histoire de la médecine : enfermer chez elles les personnes saines. Les Vénitiens, qui ont inventé la quarantaine, demandaient aux gens malades de rester sur une île, et à toute personne entrant sur leur cité de s’isoler un temps. Jamais on n’a privé ainsi de liberté toute une population. Le moyen a ceci d’utile, c’est qu’il panique les populations, assorti d’un discours martial totalement hors de propos. « Nous sommes en guerre » (Macron). Le Covid a été le prétexte pour suspendre l’état de droit, et nous faire vivre sous des lois d’exception. Pour une létalité de quelques dixièmes sur la virgule après le chiffre 0, essentiellement concernés ceux atteints d’autres maladies, les populations ont accepté peu à peu de vivre en Absurdie : interdiction de se promener sur les plages ou dans les forêts, obligation de se signer à soi-même des autorisations de sortie. Puis, quand la solution miracle fut venue, le vaccin, qui devait éradiquer la maladie, elles ont consenti à prêter leur bras, deux fois, trois fois, quatre fois, à un produit qui ne les a finalement pas protégé de la contagion, ni de la transmission ni de la mort. Les gens y ont cru de bonne foi, ils se sont vaccinés pour eux, et puis par altruisme, pour protéger leurs proches. Rien à redire de leur côté si ce n’est qu’on les a quelque peu abusés (sur les pouvoirs du vaccin) et qu’on leur a menti en leur disant que jamais au grand jamais ce vaccin ne serait un instrument d’exclusion sociale. Pourtant, il a servi à faire des passes sanitaires, puis des passes vaccinaux, qui ont trié les bons et les mauvais citoyens comme aucune démocratie ne l’avait jamais fait. Ce vaccin joue encore ce rôle pour des citoyens privés de leur droit au travail et condamnés à la mort sociale : soignants, pompiers, gendarmes. On exige encore d’eux qu’ils… se soumettent. Pourtant, aucun des soignants exerçant actuellement à l’hôpital n’est plus à jour. Première dose en septembre 2021, deuxième en novembre… Efficacité reconnue de deux mois dans le meilleur des cas… Combien ont fait une troisième dose en janvier-février  2022 ? Quelques-uns, peut-être… Combien une quatrième en mai ? Aucun… On est en octobre : que reste-t-il de ces vaccins ?… Mais le Pouvoir continue pourtant à exercer ce qui est désormais bel et bien un arbitraire injustifiable. C'est le bras de fer : il faut obliger à obéir à une mesure inique, légale mais illégitime simplement parce qu'il faut que cela serve de leçon à ceux qui voudront résister à l’avenir. A cette mesure et à d’autres. Le Covid a été une matrice, un laboratoire d’expérimentation et pas que vaccinale, mais sociale et politique. Ceci m’offre une transition vers les autres crises dont je vais parler…

Et on agite la 8e vague depuis cet été

(https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/video-covid-19-la-huitieme-vague-de-covid-19-est-la-confirme-jerome-salomon-au-magazine-complement-d-enquete-diffuse-jeudi-soir_5373934.html) alors qu’il n’y a pas eu de 7e (allez voir les courbes vous-mêmes), qu’il y a actuellement 30 morts par jours avec le covid en France (sur 1600 quotidiens : 2%, plus de 80 ans…). Tout cela juste parce que le nombre de tests PCR positifs par jour remonte. Mais il faut maintenir la pression, aussi de ce côté, la variole du singe ayant fait chou blanc.

1.2. La catastrophe climatique

Si je la mets juste après la crise Covid, alors qu’elle n’a rien à voir, c’est parce que le capitalisme qui nous gouverne a fait le lien, lui. Je copie ici un extrait du site du forum mondial de Davos intitulé ‘My Carbon’: An approach for inclusive and sustainable cities, « Mon carbone une approche pour des villes inclusive et soutenables ».

On fait peser sur les peuples la culpabilité de la catastrophe climatique qui arrive alors qu’elle n’est que le résultat de l’exploitation capitaliste de la planète dont les peuples sont les premières victimes, en tant que travailleurs d’abord, puis en tant que personnes dépossédées de leur environnement au profit des multinationales (voir Nestlé qui assèche la nappe phréatique de Vittel, les habitants n’ayant plus accès à leur eau de source). Sciences et avenir a publié récemment l'étude d'une ONG pour laquelle 100 entreprises sont responsables de 70% des émissions modiales de carbone : https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/100-entreprises-responsables-de-plus-de-70-des-emissions-mondiales-de-carbone_114773

Le forum de Davos est en train de penser pour nous ce que nous allons devoir faire et ce qu'il propose, ce sont  des programmes personnels d’utilisation du carbone, entendez bien sûr des restrictions, dont on peut penser qu'ils iront de pair avec des QR code :

https://www.weforum.org/agenda/2022/09/my-carbon-an-approach-for-inclusive-and-sustainable-cities/

1. COVID-19 was the test of social responsibility – A huge number of unimaginable restrictions for public health were adopted by billions of citizens across the world. There were numerous examples globally of maintaining social distancing, wearing masks, mass vaccinations and acceptance of contact-tracing applications for public health, which demonstrated the core of individual social responsibility.

Traduction :

1. COVID-19 a été le test de la responsabilité sociale - Un nombre énorme de restrictions inimaginables pour la santé publique ont été adoptées par des milliards de citoyens à travers le monde. De nombreux exemples de maintien de la distance sociale, de port de masques, de vaccinations de masse et d'acceptation des applications de traçage des contacts pour la santé publique ont été observés dans le monde entier, démontrant ainsi l'essence de la responsabilité sociale individuelle. 



Reprenez votre souffle… On lit noir sur blanc que le Covid a été un galop d’essai pour mettre en place des mesures de restriction des libertés des peuples au nom de l’intérêt supérieur collectif décrété par nos gouvernants. Pourquoi ne pas croire à ce qu’ils nous affirment eux-mêmes ? On voudrait continuer à croire que tout cela n’a pas été le fruit de quelque chose de réfléchi ? Je ne dis pas de « planifié à l’avance » parce personne n’a de preuve, mais au moins comme une magnifique opportunité pour le capitalisme mondial de faire un test grandeur nature du mode de gouvernance qu’ils entendent maintenant nous imposer dans d’autres occasions. La meilleure des choses à faire est de les croire quand ils nous disent cela. Il faut les prendre au sérieux. Ils ne prennent même plus la peine de se cacher.

Au nom de l’écologie, les citoyens vont se voir imposer demain des passeports carbone qui vont limiter leur liberté d’action et de mouvement. Il sera extrêmement difficile de s’opposer à ces mesures, vu qu’elles seront prises pour sauver la planète, comme les mesures de coercition du Covid ont été prises pour sauver la patrie.

Entendons-nous bien : je ne nie pas l’urgence à opérer une transition écologique, c’est simplement que la solution porte sur le comportement des individus, et pas sur le fonctionnement du capitalisme prédateur qui n’est jamais remis en question par les gens du forum de Davos qui en sont les principaux initiateurs. Ensuite, c’est le timing qui m’interroge. Il participe d’un écran de fumée, par la conjonction entre cette crise, grave, profonde, anthropologique et la crise suivante, celle de l’énergie.

1.3. Crise énergétique

Cette crise n’a absolument rien à voir avec la précédente qui traite du réchauffement climatique, alors que là soudainement on va avoir très froid (ceci est pour l’anecdote, bien sûr !) et surtout, on va manquer d’énergie. Mais ce manque d’énergie n’a rien à voir avec la crise précédente et pourtant les politiques et les médias ne ratent pas une occasion de les lier et de nous dire « Profitons de la crise énergétique pour amorcer la transition écologique ». On se moque de nous, en nous disant de mettre des pulls à col roulé et de baisser le chauffage et que finalement, c’est une bonne occasion de sauver la planète.

Macron ne fait pas autre chose que réciter ce dogme de la responsabilité sociale individuelle, qu’il a directement repris du forum de Davos, le 5 septembre dans sa conférence de presse sur la sobriété énergétique :

 Si nous savons collectivement nous comporter de manière plus sobre et faire des économies d’énergie partout, alors il n’y aura pas de rationnement et il n’y aura pas de coupures », a insisté le chef de l’Etat, en rappelant l’objectif de réaliser « 10 % d’économie d’énergie ».

https://www.youtube.com/watch?v=6RdyD5dC_DA

Si on n’est pas sage, responsable, on aura des coupures. Cela ne vous rappelle pas l’autre discours, celui du Covid ? « Si vous ne vous vaccinez pas, il faudra reconfiner ». Les coupures, quoi que fassent les Français sont déjà dans les tuyaux. En tout cas, Midi Libre nous prépare : ce pourrait être électricité et …. Téléphonie !

https://www.midilibre.fr/2022/09/29/coupures-delectricite-cet-hiver-il-faudra-sattendre-a-des-pannes-sur-le-reseau-mobile-10702277.php

Mais cette crise pour laquelle Macron demande aux gens d’être « responsables », il en est, lui directement responsable dans la manière dont, pendant et après François Hollande, il a géré le parc nucléaire français, dans la manière dont il a, avec les autorités européennes, créé une concurrence à EDF, laquelle a été obligée ensuite de vendre son électricité à bas prix à ses nouveaux concurrents, qui ne produisent rien et ne font que mettre en péril notre approvisionnement énergétique.

Il en est également responsable avec une politique de sanctions à l’égard de la Russie complètement suicidaire et dont les effets se font déjà sentir ici.

Il ne tient qu’à lui de nous l’éviter, et aux autres dirigeants européens. Mais depuis des mois, on nous y prépare. On nous dit qu’elle arrive. On accélère même. Ils ne peuvent pas dire qu’ils ne savaient pas, car même nous on sait.

À cet égard, la crise ukrainienne joue le rôle parfait d’écran de fumée pour permettre aux gens de ne pas comprendre ce qu’ils vivent. Les Russes sont responsables : ce sont eux qui nous coupent le gaz.

1.4. La crise alimentaire

Elle est juste devant nous, et pourtant, on ne nous la montre pas. On ne nous parle que de mettre des cols roulés. Mais il y a déjà des signaux faibles, comme on dit en prospective. En voici un.

Boulanger

Des boulangeries ferment

https://www.lavoixdunord.fr/1234646/article/2022-09-29/energie-veut-survivre-le-cri-d-alarme-des-boulangers-belges-face-la-flambee-des

Cette crise alimentaire, c’est celle qui va nous menacer le plus, à très court terme. Elle ira de pair avec la fin (provisoire ? ou définitive ?) de notre appareil industriel.

https://www.tf1info.fr/economie/flambee-des-prix-de-l-energie-gaz-electricite-quelles-sont-les-industries-les-plus-energivores-en-france-2231121.html

Tous les secteurs sont menacés, comme on le voit dans l’article qui précède : la chimie (à la base de toute notre société), le verre, métallurgie, textiles. On n’évoque pas le tourisme mais c’est une évidence aussi.

Dans le domaine alimentaire, le secteur laitier est menacé, rien de moins :

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/agroalimentaire-biens-de-consommation-luxe/agroalimentaire-etrangles-par-la-flambee-des-prix-de-l-energie-les-industriels-demandent-l-aide-de-l-etat-933568.html

Extrait : « "Les industriels laitiers peuvent réduire leur consommation d'énergie d'au maximum 5% sans que cela ne perturbe leur activité. Au-delà, nous ne pouvons plus assurer la continuité de la collecte de lait", avertit la Fédération nationale de l'industrie laitière (Fnil). » Les éleveurs ont du souci à se faire !

Et le gaz cela sert à quoi ? A fabriquer des engrais, la base de notre agriculture, celle qui nourrit 500 millions d’européens. Sans engrais, on mange quoi et comment en 2023, 2024 ?

Cette crise n’est pas visible encore. Elle est juste à venir. Très vite. Mais il paraît que les Russes souffrent plus que nous ? Avec leur gaz, leur pétrole, leurs céréales, leurs réserves d’or, leur rouble qui caracole pendant que l’euro est au plus bas historique contre le dollar et le franc suisse ? Je veux bien y croire, mais ils ont intérêt à s’effondrer économiquement dans les deux mois qui viennent ! La course contre la montre est engagée, mais nous on est des lièvres et on n'a pas raté le départ, j’ai l’impression !

1.5. La crise ukrainienne

C’est la crise la plus visible médiatiquement.

Elle est massive, avec sa réactivation mais au sens propre cette fois du discours macronien du Covid, « Nous sommes en guerre » : sur le terrain militaire, on nous tient sous pression des nouvelles du front, les avancées, les contre offensives, les résistances, les massacres, les charniers, les attentats contre les pipe line, sans compter la menace nucléaire.

La guerre est pour nous, pour l’instant, une guerre seulement économique, nous payons « le prix de la liberté ». Elle a déjà fait un dommage collatéral pourtant passé inaperçu : la démocratie parlementaire. Il n’y a eu aucun débat sur la politique des sanctions au Parlement. Il vient de faire sa rentrée et pourtant, rien ne s’annonce. Il est piquant de voir que les démocrates européens s’offusquent de l’idée de Victor Orban d’organiser un référendum en Hongrie sur le thème des sanctions économiques contre la Russie. Voilà un dirigeant qui demande de l’avis de son peuple et c’est lui qui n’est pas démocrate ? On aimerait que le nôtre le soient aussi peu sur ce plan ! Idem pour Ursula Von der Leyen, qui décide au nom de peuples européens qui ne l’ont pas élue et qu'elle ne consulte pas. Elle décide de leur sort.

Il va nous falloir « payer le prix de la liberté », les mêmes mots se sont retrouvés dans la bouche de Macron et de Biden. Mais qui va payer ? Les peuples européens. Pour une fois, Macron ne mentait pas : "C'est la fin de l'abondance" !

Conclusion

L’accumulation de ces crises obscurcit à très court terme l’avenir des Européens, et seulement des Européens, pendant que le reste du monde, à l’abri des champs de batailles et de la guerre économique que nous sommes les seuls à livrer, va compter les points et viendra ramasser les morceaux, une fois la bataille terminée.

La dernière fois que c’est arrivé, en 1945, les USA avaient besoin d’un partenaire économique pour continuer son expansion : ayant bien compris leur intérêt, ils investirent dans le Plan Marshall. Aujourd’hui, l’Europe ne pèse plus que 450 millions d’individus, est vieillissante, et n’a plus grand-chose à offrir aux USA : elle n’a quasiment pas de matières premières, on le voit bien en ce moment, et elle a, au nom de la mondialisation et de la théorie économique dite des "avantages concurrentiels", fermé ici et transféré une grande part de ses industries et des savoirs faire qui vont avec au Maghreb dans un premier temps (textiles) puis à l’Asie (technologies de pointe). Sans nous, les USA auront encore largement de quoi commercer avec la Chine, l’Inde, la Russie bien sûr (une fois passé l’orage), l’Afrique, les pays du Golfe, l’Amérique latine… Nous n’aurons plus d’appareil industriel, une agriculture privée d’engrais qui peinera à nourrir sa propre population. En quelques années, la prospérité économique de l’après guerre se refermera pour les peuples, simple parenthèse qui n’aurait jamais dû s’ouvrir. Relisez Jack London et ses reportages sur la condition ouvrière dans l’Est londonien (Le Peuple de l’abîme). Les ouvriers crevaient de faim et de manque d’hygiène, littéralement. Le capitalisme assoiffé de bras les faisait venir des campagnes, déstructurait les relations sociales traditionnelles et les tuait à la tâche pour des salaires de misère. C’était en 1903, à peine. Hier encore.  Demain peut-être.

Ne croyons donc pas qu’il y aura jamais un retour en arrière, qu’on retrouvera après les conditions de vie actuelles. Les Américains vont s’enrichir, les Russes patienter et se réorienter vers l’Asie (construction d’un deuxième gazoduc vers la Chine pour 2030, après Force de Sibérie, de 2019 : https://www.latribune.fr/economie/international/moscou-et-pekin-prets-a-lancer-un-nouveau-gazoduc-entre-la-russie-et-la-chine-929474.html), la Chine renforcera ses positions internationales. Un jour prochain, ces impérialismes s'affronteront à nouveau, c'est inscrit dans leur logique. En attendant, l’Europe, combien de divisions ? Quantité négligeable, au mieux réservoir de pauvreté dans lequel produire à bas coût avec des populations éduquées qui auront appris à obéir sous le joug de la misère.

La stratégie du choc que nous vivons vise à sidérer les gens, à leur ôter tout esprit critique, toute envie de penser autrement, de prendre en main leur propre destin.

C’est le moment que choisit Macron pour passer en force sur la réforme des retraites, qu’il veut faire adopter à la hussarde, avec recul de l’âge de la retraite. Pourtant c’est lui qui disait en 2017 :

 

Pour empêcher tout débat sur ce choix de société, il va dégainer le 49.3 et que fait-il ? En grand démocrate, il brandit la menace de la dissolution si la réforme ne passe pas.

https://www.lesechos.fr/politique-societe/emmanuel-macron-president/reforme-des-retraites-emmanuel-macron-nexclut-pas-une-dissolution-en-cas-de-censure-a-lassemblee-1852605

Bref, il nous menace ainsi d’une nouvelle crise, politique cette fois. N’en jetez plus, la coupe est pleine…

Commentaires

  • Isabeau

    1 Isabeau Le 09/10/2022

    Bravo et merci pour cette analyse brillante et juste de la situation que nous vivons aujourd’hui et depuis deux ans et demie (déjà!).
    Pourquoi personne ne se pose-t-il pas la question de l’insistance avec laquelle l’Europe et Macron (qui n’est plus à sa tête mais s’y croit encore) cherchent à nous imposer par tous les moyens ? J’ai vu hier soir une vidéo glaçante expliquant comment, grâce à la 5G, une interaction entre des scientifiques (à la botte des gouvernements sans doute) et les personnes injectées est possible par le biais de nanocapteurs. Il ne s’agit plus là de complotistes mais bien des comploteurs qui nous gouvernent.

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