Des chiffres et une histoire

Le 03/07/2023 0

Article du 3 juillet 2023

 

Dans mon article du 8 juin, je terminais par la question de la surmortalité observée en France :

« Loin de moi l’idée de faire de ce vaccin covid si sûr (qui a eu en un mois tout le recul nécessaire pour être approuvé et administré urgemment à toutes les catégories de la population, nourrissons et femmes enceintes normalement écartées de tout traitement), le responsable de tous les mots, mais hier l’INSEE a publié les chiffres de la mortalité 2022 en France. Bizarre… Toute la presse française s’est faite hier l’écho de cette publication. Je prendrai juste un seul article dans la presse mainstream.

https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/en-2022-la-surmortalite-en-france-a-ete-plus-elevee-que-pendant-la-pandemie-1949597

53000 morts de plus que prévu. Plus de morts qu’en 2020 et qu’en 2021. Alors que le vaccin était là, et qu’Omicron avait remplacé les souches originelles. C’est un sacré décrochage, comme on n’en voit jamais sur des courbes de mortalité qui, sauf accident grave (guerre, etc.), ne bougent que très peu. »

Or, ni l’INSEE ni la presse n’évoquaient, fût-ce comme hypothèse, le principal élément nouveau de santé publique : la vaccination répétée de 80% des plus de 14 ans.

D’autres nouvelles de santé publique viennent apporter des touches supplémentaires à ce tableau inquiétant. Ce sont encore des statistiques. Et encore une fois, l’hypothèse du rôle du vaccin n’est jamais faite.

  1. Hausse des cas de cancer en France

En France, deux nouvelles ces derniers jours concernent des hausses spectaculaires de cas « inexpliqués » de cancer dans des populations d’ordinaire épargnées.

https://atlantico.fr/article/decryptage/personne-ne-sait-expliquer-la-hausse-du-taux-de-cancer-chez-les-20-35-ans-dans-les-pays-du-g20-voila-quelques-pistes-alain-toledano

La nouvelle concerne les pays du G20. Le titre est intéressant : « Personne ne sait expliquer la hausse du taux de cancer chez les 20-35 ans dans les pays du G20 ».

On interviewe A. Toledano, ex-chef du pôle Cancérologie et Médecine de l’Hôpital Américain de Paris, Directeur de la Chaire de Recherche en Santé Intégrative au CNAM. L’article ne donne pas la mesure chiffrée de cette hausse, mais elle semble toutefois suffisamment importante pour être remarquée et que l’on cherche à l’expliquer. Les seuls facteurs explicatifs pour Toledano sont environnementaux et liés à l’hygiène de vie (obésité, tabac). Il est possible que les éléments invoqués entre en ligne de compte et je n’ai aucune raison d’en douter. Ce qui toutefois devrait aussi être interrogé, c’est le fait que ces facteurs sont des tendances lourdes, stables, qui ne sont pas soumises à des variations soudaines. Or la hausse semble l’être. Pourquoi y aurait-il soudain un changement spectaculaire ? Ne faut-il pas invoquer, fût-ce à titre d’hypothèse, la possibilité de « nouveautés » dans la population ? Le vaccin en est une, indéniablement. Mais, comme pour la hausse des décès évoquée dans l’article du 8 juin, à aucun moment il n'est mentionné un possible effet des vaccins dans la tranche d’âge qui, en France, est la plus vaccinée. Cette absence d’hypothèse ne relève pas pour moi d’une attitude scientifique. Je ne dis rien de plus, mais je m’interroge sur cette attitude.

L’autre nouvelle concerne la hausse des cancers pédiatriques, encore une fois spectaculaire, remarquable, notable.

https://www.topsante.com/medecine/cancers/cancers-pediatriques-des-causes-environnementales-656375

Le titre de l’article du 15 juin est alarmant : « Cancers pédiatriques : pourquoi sont-ils en hausse ? » Là encore, la seule cause envisagée est environnementale : « Se pose la question des causes environnementales comme facteur de risque. » On ne parle pas du vaccin, ni chez les femmes enceintes, ni chez certains enfants. Même attitude consistant à ne pas chercher de ce côté. Une constante, donc.

  1. Données alarmantes de santé en Suisse, absence de discours du côté des politiques.

Je partage avec vous un long article, suivi de 176 pages de diaporama en PDF pour celles et ceux que cela intéresse en détail.

https://www.docdroid.net/xuVjFLF/pdf-presentation-csi-chiffres-suisses-15623-pdf

Les sources statistiques officielles se trouvent en pages 3 et 4, avec liens cliquables : pour les plus exigeants ou pour… les Suisses qui nous lisent ! Pour les autres, lisez l’article au moins, qui reprend quelques faits essentiels ; je n’en reprends ici moi-même que quelques-uns :

https://www.covidhub.ch/vague-degats-vaccinaux-suisse/

  • Augmentation des mortinaissances in vitro (la vaccination Covid devait être une condition sine-qua-non à un processus in vitro) de 61% en 2021 par rapport à 2020.
  • Augmentation de 99% des myocardites des 15-39 ans en 2021 par rapport à moyenne 2016-2020, 2020 comprise (et 243% par rapport à la seule année 2020, avec Covid et sans vaccin)
  • Cancers 16-39 ans : + 54 % en 2021 par rapport à 2020.
  • Tumeurs malignes 0-14 ans : + 249 %
  • Maladies auto-immunes, tous âges : + 40 %
  • Hémorragie intra-cérébrale, tous âges : + 36%

J’arrête là, mais d’autres chiffres disponibles sur l’article et sur le PDF.

Le vaccin est-il en cause ? Je n’ai aucun moyen de le savoir, V, Cuendet non plus. Elle n’en dit rien. Mais cette personne, qui a recueilli, analysé et présenté ces chiffres a envoyé ses recherches aux 241 parlementaires au niveau national en Suisse. Trois semaines plus tard, elle n’a toujours reçu aucune réponse.bLa journaliste Amèle Debey a interpellé l’Office Fédéral de la Statistique (OFS) qui lui a répondu qu’ils n’étaient responsables que de la fourniture de ces chiffres et pas de leur interprétation.

L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a quant à lui a botté en touche en répondant qu’ils n’avaient pas de chiffres concrets qui pourrait confirmer ceux apportés par cette analyse, qu’ils ne contestaient pas ces chiffres, mais n’avaient pas l’indication pour les interpréter.

Selon Viviane Cuendet, n'importe qui pourrait faire le travail qu'elle a fait. Elle s'étonne cependant du peu d'intérêt que ces données suscitent auprès des autorités et ce dans le contexte d'une aussi large campagne de vaccination que celle mise en place. «Je trouve choquant que personne à l'Office fédéral de la statistique (OFS) n'ait jugé bon de comparer ces résultats. Personne ne s'intéresse donc à cela?», s'interroge-t-elle sur un autre site qui reprend ses données ?

https://www.limpertinentmedia.com/post/pourquoi-les-hospitalisations-des-jeunes-ont-elles-explose-en-2021

Je partage ses interrogations. Les données sont disponibles, même s’il faut les colliger, les mettre en graphiques pour les rendre parlantes. Elles témoignent toutes de ruptures dans les tendances antérieures, de taux d’incidences nouveaux de certaines maladies soit dans des populations spécifiques soit pour des tranches d’âge.

Ces ruptures devraient être interrogées par les autorités sanitaires. Elles n’en font rien.

C’est dommage et dommageable, car cette attitude alimente la suspicion envers le vaccin chez certaines personnes. Et la confiance en général envers les autorités sanitaires. La confiance se nourrit de transparence.

De quel côté se trouve l’obscurantisme, de quel côté se trouve l’attitude scientifique ? Il y a quelques mois, les instituts de statistique australien, écossais, belge, français, ont tous, progressivement, cessé de publier le statut vaccinal des personnes hospitalisées, en soins intensifs, décédées. Tous l’ont fait quand les courbes s’inversaient au détriment des vaccinés.

Aujourd’hui, c’est une autre forme de déni que l’on observe. Comment nommer celui qui n’exclut aucune hypothèse a priori ? Comment appeler celui qui écarte d’emblée certaines hypothèses : « cela ne peut pas être le vaccin, puisqu’on vous dit que le vaccin est sûr » -  pensée circulaire…

  1. Un basketteur avait alerté : il est décédé

Je n’ai pas l’habitude de traiter de cas particuliers : ils sont trop tournés vers l’émotion, et ne disent peut-être rien sur le fond, raison pour laquelle je préfère les grandes tendances, plus parlantes. Un cas ne fait pas généralité. Certes. Je fais pourtant une exception.

Le 24 juin, le basketteur professionnel dominicain jouant en Espagne Óscar Cabrera Adames est décédé d’un accident cardiaque.

https://www.outkick.com/professional-basketball-player-dies-of-heart-attack-previously-blamed-covid-vaccine-for-myocarditis/

La nouvelle est diffusée sur beaucoup de sites différents, en plusieurs langues. Il est vraiment mort… ce n’est pas un fake.

Cela arrive, paraît-il., de mourir du cœur même en étant jeune, en bonne santé et sportif professionnel. Mais en décembre 2021, après sa deuxième dose, Oscar s’était effondré sur un terrain, en plein match : myocardite. https://24newsrecorder.com/sports/76853

Il avait alors clairement mise en cause le vaccin, lui qui n’avait aucun antécédent :

Oscar

 

Il revenait, après une longue convalescence. 5 mois entiers interdit de jouer.

Il est mort pendant un test d’effort. Chez son cardiologue.

Parfois, toutes les statistiques disent moins qu’un seul cas.

Je me souviens des débuts du Covid : toutes les mesures étaient bonnes à prendre car un mort du Covid, c’était un mort de trop. Dont acte. Soit !

Mais un mort du vaccin, qui ne risquait pas sa vie à contracter le Covid, vaudrait-il beaucoup moins ?

Aucune autre conclusion de ma part que celle-ci : après avoir renoncé à nos libertés pour sauver des vies, ne renonçons pas à notre devoir d’esprit critique. La crise Covid est derrière nous, mais pas le devoir d’inventaire de ce que nous avons vécu et de ce que peut-être, si les statistiques de surmortalité, de surmorbidité, de sous-natalité en Europe, en France, en Suisse sont vraies, nous vivons encore dans le silence des chiffres non exploités.

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