Passe vaccinal et effets indésirables

Le 19/05/2022 0

Article du 20 novembre 2021

De 18 heures à 19h15, ce 20 novembre, j’ai regardé une émission sur LCI : on ne peut pas appeler cela débat, parce que tous les participants sauf une dame qui n’a jamais eu droit à plus de 45 secondes d’affilée, étaient absolument pro passe sanitaire, sans aucun recul. Il est du reste symptomatique que la question ne soit plus « Faut-il oui ou non instaurer un passe sanitaire ? », c’est-à-dire une condition d’accès à la vie sociale soumise à la conformité à une décision politique, mais « Faut-il passer du passe sanitaire à un passe vaccinal ? » On est déjà dans le monde d’après, visiblement !

Pendant toute la durée de l’émission, la journaliste a ramené ses différents invités à la question « Faut-il prendre des mesures plus restrictives et si oui lesquelles ? » Comme tous étaient d’avis qu’on ne pouvait pas reconfiner le pays, et que personne n’osait parler de confinement des non vaccinés (bien qu’on ait vu un beau sondage disant que 61 % des Français y étaient favorables), on s’est rabattu sur la question de l’obligation vaccinale avec laquelle tout le monde. L’émission s’est terminée par une déclaration de Didier Sicard, président du Comité consultatif national d'éthique de 1999 à 2008, qui a répondu à la dame qui l’interrogeait pour savoir si c’était légal de faire de l’obligation vaccinale avec un vaccin non encore officiellement autorisé : il lui a dit que parler ainsi, c’était se faire l’avocat du virus, lequel se moquait bien du droit et de la législation et qu’il y avait des circonstances dans lesquelles il fallait passer au-dessus du droit. « Heureusement » que c’était un ancien président d’un comité d’éthique qui parlait ainsi ! Il est rare que les gens qui défendent l’éthique prennent partie pour violer des lois qui ont été faites historiquement dans l’intérêt des citoyens. Mais il faut croire que nous vivons des temps vraiment exceptionnels.

Didier Sicard a conclu l’émission en avouant : « Le passe vaccinal est l’équivalent de la vaccination obligatoire ». Pour lui les non vaccinés ne pourront plus rien faire. Il aurait pu ajouter que le passe vaccinal serait en fait l’équivalent d’un confinement des non vaccinés...

Alors, voilà : nous arrivons doucement à la vaccination obligatoire. L’Autriche l’a arrêté. Elle a également commencé à vacciner les enfants de 5 ans, avant même que l’Agence européenne du médicament, pourtant peu suspecte de mettre des bâtons dans les roues de Pfizer, ait rendu son avis.

On parle pourtant d’un vaccin qui n’empêche pas d’attraper la maladie, qui n’empêche pas de le transmettre, et qu’il faut refaire tous les six mois. Même l’argument selon lequel le vaccin protège des formes graves et empêche d’aller à l’hôpital est à relativiser.

En effet, actuellement, les non vaccinés ne représentent « que » 44 % des hospitalisés (contre 56 % donc qui ont le vaccin) et 51 % des hospitalisations en soins intensifs. On est loin du discours selon lequel le vaccin protège absolument des formes graves. On voit bien aussi que même la vaccination de toute la population n’en « finira » jamais avec le virus et que ce verbe expression n’a aucun sens. Bien sûr, les non vaccinés sont moins de 10% de la population et donc beaucoup représentés à l’hôpital, il ne s’agit pas de dire le contraire. Mais il faut arrêter de dire qu’il s’agit d’une épidémie de non vaccinés : les vaccinés occupent bel et bien la moitié des lits.

Pour essayer de cacher le fait que ce vaccin rend des services relativement limités, on tente de nous convaincre, à coup d’expérience israélienne, que la troisième dose donne un formidable coup d’accélérateur à notre système immunologique, un boost ! Si on n’arrive pas à nous convaincre, on passera en force, comme on a l’habitude, en soumettant la validité du passe vaccinal à la troisième dose : c’est déjà le cas pour les plus de 65 ans.

Nous voici donc à la veille de l’obligation vaccinale, qui s’appellera peut-être en France « passe vaccinal ». On commence à avoir l’habitude des mesures mi-figue mi-raisin destinées à enclencher le mouvement. On procède toujours par petites étapes : il n’y aura jamais de passe sanitaire (décembre 20), puis le passe sanitaire ne servira jamais dans la vie quotidienne (mai 21), puis le passe sanitaire ira jusqu’au 15 novembre (12 juillet 21), puis le passe ne sera jamais conditionné à la troisième dose (août 21) et donc demain, on aura le passe vaccinal mais et on nous dira qu’on n’aura jamais l’obligation vaccinale. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai des images de chat échaudé…

On s’apprête donc à rendre obligatoire un vaccin qui n’a pas encore obtenu les avis définitifs de mise sur le marché et qui n’a été autorisé en urgence que de manière conditionnelle. Un vaccin qui devra être fait tous les six mois environ. Un vaccin dont l’autorisation de mise sur le marché conditionnelle a été faite dans le cadre de deux doses, et absolument pas pour trois doses, ce qui n’a jamais été expérimenté sauf en grandeur nature dans ce laboratoire Pfizer qui s’appelle Israël. Il pourrait s’appeler aussi bien Andorre, la Belgique ou le Vatican que cela ne changerait rien au fait qu’un gouvernement livre sa population entière a des essais cliniques. Il a signé pour cela un accord avec Pfizer. Tout ceci se fait donc en piétinant les dispositions législatives relatives à l’usage des médicaments et en jetant aux oubliettes principe de précaution et consentement non des patients (on n’est pas malades) mais des personnes saines.

Et c’est sur ce principe de précaution que je voudrais consacrer l’essentiel de la livraison du jour en partant de quelque chose qui est tabou : ce que l’on appelle les effets indésirables. Oser parler des effets indésirables des vaccins, c’est tout de suite apparaître comme un complotiste, un antivax. C’est se discréditer définitivement, comme si on n’avait pas le droit d’évoquer cette question. Il n’y en a pas, ce sont des cas très rares, et les myocardites, ça se soigne super bien ! Je vous épargnerai les chiffres sur les accidents cardiaques chez les footballeurs jeunes, ces chiffres étant très alarmants, mais je n’ai pas beaucoup de moyen de les vérifier : onc si ça vous intéresse vous pourrez chercher vous-même sur Internet. Je vous invite aussi à aller voir le cas de sportifs qui voient leur carrière stoppée net : Jérémie Chardy, Florian Dagoury (https://fr.theepochtimes.com/lapneiste-florian-dagoury-victime-de-myocardite-et-pericardite-apres-sa-deuxieme-dose-pfizer-1882261.html), Daniel Aakervik. Vous trouverez très vite sur internet leur témoignage direct, pas des rumeurs.

En revanche je vais exploiter le site officiel de l’OMS qui recense les effets indésirables des vaccins, il s’agit du site VigiAccess.org

http://www.vigiaccess.org/

Ei 1

 

Prêts ?

Le site prend la précaution de dire qu’il n’y a pas de lien établi entre les effets secondaires et les vaccins « The information on this website, therefore, does not reflect any confirmed link between a medicinal product and a side effect. » On n’en fera donc pas ici formellement : je vais juste me contenter de relever des chiffres et de voir les écarts considérables entre les vaccins covid et les autres.

Il suffit de taper Corminaty dans le moteur de recherche du site, nom du vaccin Pfizer.

Ei 2

 

2.528.564 effets indésirables déclarés. En fait, ce chiffre est le même si vous tapez les noms des autres vaccins, Moderna, Janssen, Johnson et Johnson, on ne fait pas la différence. Peu importe pour le propos du jour.

On peut dire : « Oui, effets secondaires… mais c’est quoi ? Mal de tête, mal au bras… »

Les maux ci-dessus semblent être dans la catégorie « General disorders and administration site conditions » de la liste de ces effets, que j’ai copiée… et de fait, ils représentent bien un million et demi de cas… Mais voici le million d’autres effets, je vous laisse voir la nature et le nombre des problèmes :

·  Blood and lymphatic system disorders (104114)

·  Cardiac disorders (134242)

·  Congenital, familial and genetic disorders (1443)

·  Ear and labyrinth disorders (84137)

·  Endocrine disorders (3859)

·  Eye disorders (93105)

·  Gastrointestinal disorders (507204)

·  General disorders and administration site conditions (1522742)

·  Hepatobiliary disorders (5293)

·  Immune system disorders (38719)

·  Infections and infestations (190757)

·  Injury, poisoning and procedural complications (127613)

·  Investigations (351980)

·  Metabolism and nutrition disorders (56472)

·  Musculoskeletal and connective tissue disorders (721768)

·  Neoplasms benign, malignant and unspecified (incl cysts and polyps) (4127)

·  Nervous system disorders (1072758)

·  Pregnancy, puerperium and perinatal conditions (6063)

·  Product issues (3885)

·  Psychiatric disorders (119300)

·  Renal and urinary disorders (20825)

·  Reproductive system and breast disorders (112694)

·  Respiratory, thoracic and mediastinal disorders (269855)

·  Skin and subcutaneous tissue disorders (344037)

·  Social circumstances (18149)

·  Surgical and medical procedures (27120)

·  Vascular disorders (135804)

Et maintenant comparons.

Vous connaissez sans doute Repevax ? Diphtérie, tétanos, polio, coqueluche

Ei 3

 

Vous voyez le chiffre ? pas 70 000… et si vous enlevez les troubles généraux et au point de vaccination 53907, il reste à peine 16 000 autres cas.

·  Blood and lymphatic system disorders (1082)

·  Cardiac disorders (421)

·  Congenital, familial and genetic disorders (52)

·  Ear and labyrinth disorders (290)

·  Endocrine disorders (36)

·  Eye disorders (879)

·  Gastrointestinal disorders (6995)

·  General disorders and administration site conditions (53907)

·  Hepatobiliary disorders (77)

·  Immune system disorders (2390)

·  Infections and infestations (7035)

·  Injury, poisoning and procedural complications (2890)

·  Investigations (1966)

·  Metabolism and nutrition disorders (1174)

·  Musculoskeletal and connective tissue disorders (4014)

·  Neoplasms benign, malignant and unspecified (incl cysts and polyps) (36)

·  Nervous system disorders (10088)

·  Pregnancy, puerperium and perinatal conditions (104)

·  Product issues (102)

·  Psychiatric disorders (3006)

·  Renal and urinary disorders (192)

·  Reproductive system and breast disorders (91)

·  Respiratory, thoracic and mediastinal disorders (2243)

·  Skin and subcutaneous tissue disorders (11598)

·  Social circumstances (103)

·  Surgical and medical procedures (174)

·  Vascular disorders (2185)

En combien d’années pour ce vaccin ? De 1969 à 2021, ce sont 52 ans de vaccination, pour 69000 cas.

Pour être juste, il faut rajouter à Repevax : 

  • Pentavac et Pentavac (les 4 mêmes pathologies plus Haemophilus influenzae de type b) : 33477 cas depuis 1979
  • Daptacel (diphtérie, tétanos, coqueluche) : 218 313 depuis 1969
  • Decavac et DT Vax et Diftavax (Dipthérie et Tétanos) : 48016 depuis 1969
  • Ipol, Poliovax, Orimune (polio seulement) : 122292 depuis 1968

Bilan total pour les vaccins liés aux 5 maladies (diphtérie, tétanos, coqueluche, polio, Haemophilus influenzae de type b) : 491 000

Nombre d’effets indésirables

Durée de vaccination

Covid 19

2 500 000

1 an

5 maladies

491 000

52 ans

En 1 an, 5 fois plus d’effets indésirables déclarés que pour 5 maladies pendant 50 ans… Je ne multiplie par 5 par 5 par 50 pour voir à quel point la proportion est défavorable au vaccin Covid. Pas sûr qu’un mathématicien m’y autoriserait.

Enfin, vous connaissez le BCG… Vaccin contre la tuberculose :

 

36930 en 52 ans.

On peut toujours dire que les vaccins Covid ont été donnés à 2 ou 3 milliards de personnes. Certes. Mais en 52 ans, on a vacciné un encore bien plus grand nombre de personnes contre les 6 maladies ci-dessus. Et on n’a pas éradiqué la polio sans des centaines de millions de vaccins, ni fait considérablement reculer la tuberculose sans des générations entières de vaccinés.

Quels enseignements tirer de cela ? Essayons de rester mesurés :

  • On est dans des écarts statistiquement significatifs comme disent les mathématiciens, bien en dehors de la marge d’erreur ; on pourrait au moins prendre du recul et analyser ;
  • On entend peu parler de ces données pourtant officielles dans les médias ;
  • Les journalistes, éditorialistes, politiciens au petit pied qui à longueur de journée répètent que le vaccin est sûr devraient faire preuve de moins de certitudes ;
  • Au moment d’aller vers la vaccination obligatoire, les politiciens devraient se rappeler de ce principe qu’ils dégainent en toute circonstance sauf en temps de Covid : le principe de précaution
  • Au moment d’engager dans la vaccination des populations qui ne sont pas concernées par la dangerosité du virus, les enfants, il faudrait redoubler de prudence
  • Il faudrait respecter le principe du consentement au soin de la personne concernée
  • Face à ce nombre d’effets indésirables, le discours bénéfice/risque ne peut pas être juste collectif. Il faut raisonner en fonction des catégories de population concernées.
  • Ces effets secondaires sont comptabilisés pour une ou deux doses. Quid des effets de la troisième dose ? Je ne parle pas encore de la quatrième…

Pour finir, le vaccin pour la variole a été découvert en 1853 et obligatoire seulement en 1902. Pour la tuberculose, la polio, le tétanos, jamais moins de 10 ans non plus.

Pour des vaccins sans rappel, ou une fois tous les 10 ans. Des vaccins empêchant de contracter la maladie et de la transmettre, pas juste « d’éviter » les formes graves. Etonnant, non ?  

passe vaccinal effets indésirables

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